L’exposition « Hauts en couleurs » réunit à la Galerie Oniris des œuvres en grands formats de sept artistes : Pierre Antoniucci, Christian Bonnefoi, Frédéric Bouffandeau, Alain Clément, Soo-Kyoung Lee, Guillaume Moschini et Bruno Rousselot. Le point commun entre les œuvres choisies : la couleur.
« Hauts en couleurs » et divers en formes
L’exposition met en regard des œuvres de natures différentes créées par sept artistes contemporains. Elle comprend des peintures, des collages et une sculpture, qui représentent des formes diverses, plus ou moins abstraites. Dans la peinture 12 JA 8 P d’Alain Clément, une bande noire s’entortille en de multiples boucles, qui rappellent les détours d’une route. Les œuvres Sans titre 005 de Guillaume Moschini et E. n°110 de Bruno Rousselot montrent, quant à elles, des figures géométriques aux angles droits, ordonnées symétriquement dans le premier cas et éparpillées sans cohérence dans le second. Certaines peintures figurent des éléments plus réalistes, tandis que d’autres des formes qui résistent à l’interprétation.
Les couleurs à l’honneur
Les couleurs sont au cœur de la sélection de la Galerie Oniris. Dans certaines œuvres, les couleurs s’entremêlent. C’est le cas des peintures de Guillaume Moschini et de Bruno Rousselot. Dans d’autres, une seule teinte domine. Le bleu s’impose dans les peintures de Pierre Antoniucci et de Soo-Kyoung Lee, le rouge dans La Visite n°9 de Christian Bonnefoi, le vert dans la sculpture de Frédéric Bouffandeau, tandis qu’un aplat jaune sert de fond à la peinture d’Alain Clément. L’impression d’ensemble est celle d’un arc-en-ciel.
« Hauts en couleurs » : haut les cœurs !
Il est possible de voir dans l’œuvre d’Alain Clément le tracé d’un chemin plein de surprises et de retournements de situation, sur un fond jaune qui rappelle l’appel à la prudence des panneaux de signalisation. Néanmoins, dans l’ensemble, l’exposition « Hauts les cœurs » redonne des couleurs et de la légèreté à la période sombre que nous traversons. La peinture Matin calme, la fenêtre, de Pierre Antoniucci, donne vue sur un arbre et insuffle, par la dominance du bleu, tranquillité et apaisement. Enfin, la sculpture de Frédéric Bouffandeau, qui prend la forme d’une feuille ou d’un oiseau de couleur verte, suggère l’espoir du renouveau.