Communiqué de presse
Henni Alftan, Ien Lucas, Delphine Pouillé, Vittorio Roerade, Jérôme Touron
Hauts en couleur
Commissaire invitée Pia Setala, Paris-Helsinki                     Â
Pour ses 20 ans, la galerie la Ferronnerie/Brigitte Négrier a demandé à Pia Setala, (Paris-Helsinki) de choisir des artistes, parmi ceux exposés à la galerie, pour l’exposition « Hauts en couleur ».
Les photos de Delphine Pouillé – qui exposera pour la première fois à la galerie – sont le résultat de mises en scènes où elle met en situation des personnages entravés par des accessoires qu’elle a conçus au préalable, réalisés dans des matériaux colorés qui donnent à ces actions un aspect drolatique.
Henni Alftan: « Je me sers d’images simples, d’abécédaire, car ils ont la double fonction de montrer et nommer à la fois. Si je dessine un arbre il ressemble autant, sinon plus au mot arbre qu’à aucun arbre existant. Mes images représentent des choses banales et évidentes, mais non dépourvues de poésie. » On pourra voir ses œuvres à l’occasion de la Biennale itinérante de la Jeune création européenne, à partir d’octobre 2009.
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Jérôme Touron propose un ensemble de nouvelles pièces de la série multipass Love-bloc – où le blanc du plâtre est souligné par des aplats de couleurs vives, ceux-ci diffractant un voile de couleur sur le support mural. Il ajoute désormais leur titre sur certaines pièces, non sans malice, ainsi Multipass Miami rehaussé d’un savoureux rose bonbon.
Ien Lucas combine les couleurs, matières, textures – huile, acrylique, cire, la toile brute du support – continuant ainsi les expériences informelles qui prennent dans ses nouvelles peintures un aspect organique « …There is no story, just the painting, the colours, the forms, the qualities of the material, It ‘s open for new impulses and ideas. And it always goes about the essence of painting… »
Vittorio Roerade, dans ses nouvelles œuvres, utilise les collages comme pour ses anciennes pièces à la cire de la fin des années 90, (Sleeping beauty) appuyant l’aspect précieux et baroque par l’emploi final d’une couche de résine époxy, comme une réminiscence des marqueteries raffinées des cabinets renaissance.