DANSE | SPECTACLE

Hautes Tensions. Le syndrome de l’exilé

12 Avr - 13 Avr 2014
Vernissage le 12 Avr 2014

A la recherche permanente d’un dialogue entre les arts (hip hop et danse contemporaine, vidéo et théâtre), Babacar «Bouba» Cissé part en quête du bonheur et de la construction identitaire. Volontiers lyrique et acrobatique, Bouba se met en marche à travers les exils de l’existence: qu’ils soient volontaires ou forcés, intérieurs ou migratoires.

Babacar Cissé, Les Associés Crew
Hautes Tensions.
Le syndrome de l’exilé

Interprète pour la Cie Montalvo-Hervieu, Hamid Ben Mahi ou encore Kader Attou, chorégraphe de pièces à la lisière de la danse contemporaine et d’une certaine théâtralité, Babacar Cissé dit Bouba n’a pas manqué de se déplacer. Tandis que sa première pièce, Être et renaître, était récompensée par le prix SACD Beaumarchais jeune compagnie en 2008, il se lançait, par exemple, dans une collaboration avec l’ensemble vocal d’Aquitaine Polifonia.

Avec Le syndrome de l’exilé, solo créé en 2011 et repris ici, il poursuit une recherche fondée sur le dialogue entre les arts, danse et vidéo en tête. Une épopée scénique sur les chemins de l’exil – volontaire ou forcé, intérieur ou migratoire —qui mène à la quête identitaire. Sur scène il apparaît empêtré dans un quotidien symptomatique, traversé par les souvenirs d’un amour déraciné, happé par une émission de radio sur la recherche du bonheur, avant de braver les routes et son ombre, un sac Tati sur le dos en guise de fardeau. Installant un univers jalonné de repères réalistes et allégoriques, Babacar Cissé emprunte les voies de l’exil comme métaphore de l’existence avec une exceptionnelle souplesse acrobatique.

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