ART | EXPO

Où la ronce croissait on a planté des roses

17 Nov - 03 Fév 2018
Vernissage le 16 Nov 2017

L’exposition « Où la ronce croissait on a planté des roses » à l'Artothèque de Pessac, Les arts au mur, dévoile de nouvelles œuvres de Guillaume Pinard partagées entre deux facettes complémentaires : des peintures inquiétantes et obsédantes et des pastels apaisants.

L’exposition « Où la ronce croissait on a planté des roses » à Les arts au mur Artothèque de Pessac présente des peintures et des pastels sur papier de Guillaume Pinard qui révèlent les deux facettes de son travail autour de la figure : d’un côté l’obsession et de l’autre l’apaisement.

« Où la ronce croissait on a planté des roses » : une exposition à deux facettes

Le titre de l’exposition, « Où la ronce croissait on a planté des roses », est une phrase extraite du poème Le mariage du Ciel et de l’Enfer de William Blake. Une phrase qui constitue le point de départ de l’exposition fondée sur la dualité que propose Guillaume Pinard. Inspirée par le texte du poète, celle-ci présente en effet, dans les deux salles de l’Artothèque, deux facettes de la pratique de Guillaume Pinard.

Le travail de Guillaume Pinard, développé autour de la figure présente deux faces qui se développent en parallèle et correspondent à deux tentations complémentaires. La première se réalise à travers la peinture : des tableaux où domine la présence de visages et de regards, présentés dans la première salle de l’Artothèque. Celle-ci est tapissée de grands visages, des masques de carnaval, grotesques et inquiétants qui traduisent le désir scopique de Guillaume Pinard, cette pulsion qui incite à la fois à regarder et à être regardé.

Peintures obsédantes et pastels apaisés de Guillaume Pinard

La seconde partie de l’exposition dévoile une série de dessins au pastel sec sur papier qui se pose en opposition avec le sentiment obsessionnel, entêtant et contrariant de la première. Ces pastels reposants se concentrent toujours autour de la figure : humaine comme dans Femme nue dans l’herbe et Homme nu dans l’herbe, mais surtout animale comme dans Le corbeau de Porto, Ours brun et Le cygne de Peillac. Alors que celles des peintures toisent le spectateur et le scrutent désagréablement, ces figures, mises en scène dans une nature idyllique illustrée dans un style naïf transmettent un sentiment d’apaisement.

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