L’exposition « Mouvement perpétuel non identifié » à la galerie parisienne NeC présente de nouvelles réalisations du sculpteur Grégoire Scalabre aujourd’hui considéré comme l’un des représentants majeurs de la scène céramique française.
Grégoire Scalabre, représentant majeur de la céramique française
L’exposition dévoile les dernières sculptures en céramique de Grégoire Scalabre qui témoignent des savoir-faire récemment abordés par l’artiste, dont le travail est toujours caractérisé par une grande rigueur et une virtuosité techniques. Après avoir longtemps eu recours au tour du potier, puis abordé les méthodes industrielles du moulage et du coulage, Grégoire Scalabre s’est intéressé pour ses dernières œuvres à une technique ancestrale de modelage à la plaque.
Les sculptures de Grégoire Scalabre créent l’harmonie à partir du chaos
A la manière de celles des sculpteurs cubistes comme Ossip Zadkine, Henri Laurens, Pablo Emilio Gargallo et Jacques Lipchitz, les sculptures de Grégoire Scalabre explorent les moyens de créer des formes harmonieuses à partir de mouvements contradictoires et chaotiques. Elles transmettent une sensation charnelle de mouvement malgré leur immobilité.
Grégoire Scalabre, dans la lignée de Duchamp-Villon, Deacon et Le Corbusier
La pratique de Grégoire Scalabre est nourrie par les avant-gardes de la sculpture, du premier sculpteur cubiste Raymond Duchamp-Villon, aux deux maîtres contemporains, figures de la sculpture britannique des années 1980, Richard Deacon et Tony Cragg, en passant par les futuristes italiens comme Umberto Boccioni et les représentants du purisme Amédée Ozenfant et Le Corbusier.
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