Communiqué de presse
West
Graffiti solo show
Reconnu comme l’un des artistes les plus importants du graffiti historique et en particulier de la scène new-yorkaise des années 80 et 90. il a commencé à peindre sur la ligne 1 du métro dès 1984.
Dans les années 90, West et son crew « Fame City » ont largement influencé le mouvement du graffiti new-yorkais à travers de nombreuses fresques murales. Depuis 2001, West a repoussé plus loin encore sa pratique vers l’abstractionnisme abstrait, réinventant ainsi un langage visuel unique en son genre.

Il a exposé la première fois en 1985 à la Librizzi Gallery lors de l’exposition ’Graffiti & East Village Artists’. Depuis il a participé à de nombreuses expositions personnelles à New York et à travers le monde. Aujourd’hui il travaille sur sa nouvelle série en noir et blanc : Anti-Graff.
West par lui même
« En 2001, après 17 ans de ’writing’, quelque chose changea fondamentalement en moi dans ma manière de voir le Graffiti en général et mon propre travail en partculier. Je commençais à me sentir à l’étroit dans les strictes règles et les codes du Graffiti. Le tout devenait pour moi plus du coloriage qu’autre chose, où des contours sont élaborés, des couleurs choises et le reste laissait peu de place à l’improvisation.
A ce même moment j’ai commencé à étudier l’histoire de l’expresionnisme abstrait et en particulier Franz Kline, Jackson Pollock, Robert Motherwell, et Clifford Still, et j’ai vu dans leur travaux une ouverture, une porte vers la liberté qui me manquait dans le maniérisme du Graffiti traditionnel.
Je décidais donc d’abandonner la technique à laquelle je ne m’étais que trop habitué. J’ai commencé à approcher la peinture différement. J’ai abandonné les outils et couleurs traditionnels, réduisant les qualités que j’avais su développer à travers les années.
Laissant de côté les contours et les esquisses préparatoires je m’accordais d’être réellement libre. J’ai déconstruit les lettres, d’abord en les rendant transparentes, puis en les superposant les unes sur les autres. De ce processus de nouvelles formes ont emergé qui en elles- mêmes étaient puissantes.
Je me concentre desormais sur ces formes en reconstruisant mentalement les lettres, tendant vers toujours plus d’abstraction. Je traite non plus des lettres en tant qu’objet, mais de pures idées, le mouvement et la forme devenant plus important que le sujet.
Mais in fine, de la même façon que la mémoire musculaire des milliers de « West » laissés sur les murs, mes peintures actuelles portent la même motivation que celle qui m’animait quand j’ai commencé à peindre des trains il y a 24 ans: être libre »
West One, 2008
Vernissage
Samedi 5 juillet 2008 de 18h à 20h.
critique
Graffiti Solo Show