ART | EXPO

Gleisdreieck. Jonction des voies triangulaires

02 Déc - 13 Déc 2009
Vernissage le 02 Déc 2009

Imprégné d'une forte culture graphique et très influencé par les arts plastiques, Guido Huebner inscrit ses travaux dans le domaine de la performance et de la création musicale, dans le sillon de ce que l'on appelle «la musique industrielle».


Communiqué de presse
Guido Huebner
Gleisdreieck. Jonction des voies triangulaires

Les travaux de Guido Huebner appartiennent au domaine de la performance et de la création musicale, dans le sillon de ce que l’on appelle « la musique industrielle ». Schématiquement, la branche berlinoise de ce mouvement musical et plastique s’ancre dans l’affrontement entre capitalisme et communisme. Les artistes rejettent violemment, et de manière égale, la vitrine ostentatoire de la société de consommation qu’est devenu Berlin Ouest et la violence de l’asservissement et de la répression de l’autre côté du mur.

Comme beaucoup, Guido Huebner a connu une famille séparée par le mur, les attentes interminables aux postes frontières et ces proches qui deviennent peu à peu des étrangers. 
Ayant quitté Berlin pour Barcelone avant l’effondrement de la RDA et, installé à Caen depuis plus de dix ans, Guido Huebner est bien évidemment particulièrement sensible à l’anniversaire des vingt ans de la chute du mur.

Gleisdreieck est à l’origine une gare de tramway berlinoise (S-Bahn), faisant la jonction entre les trois branches du réseau historique construit en 1902. En 1961, sa plateforme inférieure devient le terminus de la ligne U2 du réseau est allemand, alors que passe le réseau ouest allemand sur sa partie supérieure. Toute une partie des terrains et des bâtiments occupés par l’ancienne gare est laissée à l’abandon, transformée en no man’s land, suspendue entre l’Est et l’Ouest. Depuis la chute du mur, une partie de Gleisdreieck a été reconvertie en station de métro et, le reste a été rasé pour laisser la place à un parc.

Le projet Gleisdreieck propose un espace permettant tout à la fois d’apporter un témoignage sans nostalgie sur une ville et le travail artistique de ceux qui sont nés avec le mur, de se réapproprier l’héritage des années 80 et de le confronter aux travaux récents de DSM. En ce sens, il tient à la fois de l’installation plastique, de l’installation sonore et peut être le lieu de performances.

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