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Giuseppe Penone

Mai du livre d’art 2004. Essai en neuf parties qui retrace le parcours de cet artiste italien associé à l’arte povera. Une œuvre de l’infime placée sous le signe de la nature (végétal, minéral, etc.), pleine de poésie et de richesse, que sous-tend un rapport de force immémorial entre l’homme et les éléments. Un livre qui se montre à la hauteur de cette œuvre magnifique.

— Éditeur : Centre Pompidou, Paris
— Année : 2004
— Format : 22 x 28 cm
— Illustrations : nombreuses, en couleurs et en noir et blanc
— Pages : 308
— Langue : français
— ISBN : 2-84426-234-1
— Prix : 39,90 €

Présentation

Historiquement associé au mouvement de l’arte povera, fondé à la fin des années 1960 en Italie par le critique d’art Germano Celant, Penone a développé une œuvre de sculpteur extrêmement personnelle qui, à première vue, semble légère, gracieuse, ludique et pénétrée d’une relation presque fusionnelle avec la nature.

Or, quand le regard se rapproche, des aspérités se dessinent, l’œuvre est plus trouble, paradoxale, sereine mais marquée par une réflexion sur la mort, harmonieuse mais sous-tendue par une référence constante au « monstre ». Dans une pénétration plus intime encore, la communication avec la nature se révèle être un corps à corps non dénué de violence, l’œuvre entière se constituant comme une forme de vanité, une méditation contemporaine sur l’homme, ses limites, mais aussi sur le pouvoir incommensurable qu’il lui est donné d’exercer sur l’espace et le monde qui l’environne.

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions du Centre Pompidou)

L’artiste
Giuseppe Penone est né en 1947 à Garessio, Piémont, Italie. Il vit et travaille entre l’Italie et la France, où il enseigne à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris.

L’auteur
Catherine Grenier, historienne de l’art, est conservatrice au Centre Pompidou, où elle est responsable des collections contemporaines.

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