Naïs Calmettes, Rémi Dupeyrat, Mathilde Barrio Nuevos, Mikaël Belmonte, Guillaume Constantin, Laurent Kropf, Bevis Martin, Charlie Youle, Samir Mougas, Émilie Perotto, Josué Rauscher, Jean-Sébastien Tacher, Andreas Thiranos, Vlad et Alina Turco, VLF
Gisement et Extraction
Les installations de Naïs Calmettes et Rémi Dupeyrat sont des mises en scène d’un fonds de matériaux, de matières et d’objets éclectiques qu’ils renouvellent régulièrement. Elles comportent une forte charge narrative qui oscille entre les Indiens de notre enfance, la science-fiction et la sculpture minimale.
Pour leur exposition à 40mcube, Naïs Calmettes et Rémi Dupeyrat marquent une étape dans leur travail. Faisant sans cesse évoluer leurs œuvres qu’ils recomposent à chaque exposition, ils décident de figer leur stock de matériaux dans des blocs de béton, créant de nouvelles sculptures qui sont également objets de conservation de leurs œuvres antérieures. Ils poursuivent par ailleurs leurs expérimentations techniques en présentant un crash test, trace de destruction d’une estrade de bois à coups de disque de frein de poids lourd.
Parallèlement à ce coulage dans le béton et à ce crash test, Naïs Calmettes et Rémi Dupeyrat renouvellent leurs matériaux et utilisent le cuivre, des rondins de bois, de la toile cirée, du verre coloré, des couteaux… Dans le cadre de cette nouvelle installation, ils commandent douze Å“uvres à quinze artistes. Le cahier des charges de ces Å“uvres est qu’elles doivent être un solide géométrique. Cette collection de solides est intégrée à l’installation générale, comme une extraction d’objets finis au milieu de matériaux bruts.
L’exposition «Gisement et Extraction» fonctionne comme un environnement qui explore différentes matières mais aussi leur représentation voire leur imitation. Ainsi, une sélection de peintures sur vieux papiers encadrées investit l’un des murs tandis qu’une peinture murale en trompe-l’œil d’un paysage composé de marbres de différents motifs et couleurs constitue le fond de ce gisement global.