Georges Rey, Fabrice Lauterjung
Si on s’amusait à faire une liste des sujets évoqués dans les films de Georges Rey, de la fin des années 1960 à la fin des années 1970, on obtiendrait un étrange agglomérat fait de vaches, de corps nus, de punk, d’eau, de pantalons de cuir et de fleurs. Une liste à la limite du surréalisme et de l’incohérence.
Or, il suffit d’un peu de chronologie pour voir apparaitre au fil du temps une évidente suite. Tout est une question d’histoire, d’une décennie à l’autre, de l’utopie au désenchantement.
Pour Fabrice Lauterjung il s’agit d’enregistrer des images –comme on tend l’oreille pour entendre d’anciennes fables– puis, d’écouter ce qu’elles racontent: extraire de leur contenu manifeste un contenu latent.