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George Grosz

Essai vif sur la peinture et les dessins de l’Allemand radical George Grosz. Une étude à travers laquelle se dessinent les fondements de l’art moderne selon Günther Anders : un art engagé objectif et vrai se plaçant au-delà d’une oppposition figuration/abstraction. Suivi d’une analyse historique de ce texte par Catherine Wermester.

— Auteurs : Günther Anders, Catherine Wermester
— Éditeur : Allia, Paris
— Année : 2005
— Format : 10 x 17 cm
— Illustrations : quelques, en noir et blanc
— Pages : 89
— Langue : français (trad. de l’all. : Catherine Wermester)
— ISBN : 2-54485-171-1
— Prix : 6,10 €

Présentation

On ne connaissait pas jusqu’à présent en France les réflexions esthétiques de Günther Anders. Dans ce domaine comme dans les autres, il se montre encore une fois hérétique. Son George Grosz, qui n’a rien d’un essai traditionnel d’historien de l’art, est sans conteste l’étude la plus pénétrante consacrée au peintre berlinois, célèbre pour la cruauté de ses dessins. Les historiens de l’art ont généralement méprisé l’œuvre de Grosz à partir des années 1930 et de son exil aux États-Unis. Anders montre au contraire la profonde unité de cette œuvre marquée par un pessimisme absolu et dont il révèle de façon convaincante qu’elle est l’une des plus importantes du siècle.

Mais ce texte bref va bien au-delà : dans un style qui va droit à l’essentiel, ce sont les questions les plus fondamentales de l’art moderne qui sont ici passées au crible de la réflexion iconoclaste d’Anders : celle de la figuration, de la force politique d’une œuvre, du rôle véritablement démiurgique du créateur.

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions Allia)

L’auteur
Günther Anders, né en 1902, fut l’élève de Cassirer, Husserl, Heidegger. Il fut le premier époux d’Hannah Arendt. À partir de 1930, il abandonne la philosophie pure pour la lutte contre le nazisme. Réfugié un temps à Paris où il côtoie Walter Benjamin, Stefan Zweig et Alfred Döblin, il émigre ensuite aux États-Unis et reconstitue avec Adorno, Horkheimer et Marcuse l’« École de Francfort ».

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