L’exposition « Géométries amoureuses » au Centre régional d’art contemporain Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, à Sète, présente des œuvres inédites de Jean-Michel Othoniel placées sous le signe des formes naturelles.
Des œuvres de Jean-Michel Othoniel inspirées par les formes de la nature
Le parcours prend la forme d’une architecture abstraite, monochrome et radicale qui est inspiré par les formes de la nature. Il réunit des œuvres monumentales et inédites de Jean-Michel Othoniel : des pièces en verre, métal, miroir, obsidienne et encre qui révèlent l’évolution du travail du plasticien depuis sa rétrospective au Centre Pompidou en 2011.
L’exposition est introduite par l’œuvre intitulée The Big Wave (La Grande Vague), inspirée à Jean-Michel Othoniel par la première photographie qui a été prise à Sète en 1987 par Gustave Le Gray. Cette gigantesque vague haute de six mètres et longue de quinze mètres et faite de plus de dix-mille briques de verre noir a été spécialement réalisée pour le lieu.
Sculptures, peintures et dessins révèlent l’évolution artistique de Jean-Michel Othoniel
On découvre ensuite des sculptures en obsidienne, la pierre noire issue de la lave des volcans, posées sur des socles en bois de marronnier sur lesquels certaines semblent couler. Ces blocs polis mais de formes brutes constitue la série Invisibility Face, telle une série d’autoportraits en obsidienne.
Une série d’œuvres sur toile à l’encre sur feuille d’or blanc intitulée Black Lotus entourent des sculptures éponymes, réalisées en fonte d’aluminium anodisé peinte en noir, qui évoquent par des tiges perlées typiques du travail de Jean-Michel Othoniel la forme de lotus. Dans les dernières salles, un ensemble de grandes sculptures en acier suspendues dans l’air évoque une tornade tandis qu’un large nœud en perles de verre colorées intitulé The Wild Pansy rappelle lui aussi la violence des éléments. Enfin, une centaine de dessins réalisés entre 1996 et 2017, permettent de suivre le développement artistique et la naissance de nombreuses œuvres de Jean-Michel Othoniel.