Sidi Larbi Cherkaoui, Yabin Wang
Genesis
Pour la 5ème année consécutive, Sidi Larbi Cherkaoui revient à la Villette avec sa nouvelle création, une reflexion sur la destinée humaine.
Genesis est une chorégraphie réunissant quatre danseurs chinois de la compagnie Yabin Dance Studio (dont Yabin Wang, la plus importante chorégraphe chinoise, que l’on a pu voir danser dans une séquence spectaculaire du film Le Secret des poignards volants) et trois membres de sa compagnie Eastman.
Genesis est une réflexion sur l’origine de toutes choses et sur notre rapport au corps perçu comme soustrait à la nature. Né et mort à l’hôpital, l’humain devient alors une sorte de cobaye perdu dans un environnement médical, analysé, jaugé, en vue d’une compétitivité ou contraint au risque zéro.
L’histoire n’est pas anodine, car Sidi Larbi Cherkaoui a incorporé à ce récit des bribes autobiographiques liées à une enfance difficile car médicalement assistée. Au son de musiques interprétées en live, aux origines africaines, indiennes, chinoises et polonaises, le chorégraphe belge transpose ses réflexions sur la destinée humaine et la pression à produire en des séquences gestuelles épurées où se rencontrent l’Orient et l’Occident, la vie et la mort.
Chorégraphie: Sidi Larbi Cherkaoui
Assistant chorégraphe: Satoshi Kudo
Scénographie: Kedong Liu
Musique: Sida Guo, Olga Wojciechowska
Costumes: Quing Li
Lumières: Willy Cessa
Interprètes: Kazutomi “Tsuki” Kozuki, Elias Lazaridis, Chao Li, Johnny Lloyd, Fang Yin, Qing Wang, Yabin Wang et un danseur supplémentaire
Musiciens: Barbara « Basia » Drazkowska, Manjunath « Manju » B Chandramouli, Kaspy N’dia, Johnny Lloyd, Kazutomi « Tsuki » Kozuki
Informations
Les lundi, mardi, mercredi, vendredi à 20h
Le jeudi à 19h30.
Tournée
Le 09 décembre 2014: Concertgebouw Brugge / Bruges (BE)
Les 13 et 14 décembre 2014: Monaco Dance Forum / Monaco (MC)
Les 08 et 09 mai 2015: Festspielhaus Sankt-Pölten / Sankt-Pölten (AT)
Les 20 et 21 mai 2015: Opéra de Dijon / Dijon (FR)
Les 04 et 05 juin 2015: Les Théâtres de la Ville de Luxembourg / Luxembourg (LU)
critique
Genesis