Lieu
Jean-Luc & Takako Richard
Communiqué de presse
Les peintures rayées verticalement de Tim Bavington ne doivent rien, à l’évidence, à Daniel Buren. S’il faut chercher des références artistiques à ses peintures il faut plutôt regarder les œuvres de Bridget Riley, Kenneth Noland, Gene Davis et Barnett Newman. Dans l’exposition «Extreme Abstraction» qui s’est déroulée récemment à l’Albright-Knox Art Gallery à Buffalo regroupant cent soixante treize grands noms de l’histoire de l’art abstrait, une peinture de Tim Bavington était exposée dans une salle avec des œuvres de Mark Rothko et Gene Davis.
L’inspiration de Tim Bavington s’enrichit de la récupération de ces motifs dans les éléments de la vie quotidienne puisqu’on les retrouve partout y compris, bien sur, à Las Vegas où réside cet artiste né à Londres. Des rayures des écrans vidéo aux sacs à main, papiers peints, enseignes lumineuses… Tim Bavington absorbe toute cette créativité multiforme. Son attitude est exemplaire de cette nouvelle génération d’artistes abstraits qui à l’inverse de la génération précédente qui excluait toute référence non abstraite, enrichit son travail de références multiples.
Tim Bavington n’est pas concerné par la recherche d’une quelconque «pureté» dans l’art abstrait. Sa palette de couleurs peut aussi bien être inspirée par des arrangements de couleurs sombres de moquettes de casinos que de couleurs fluo des néons qui illuminent Las Vegas à toute heure de la journée.
De plus, l’inspiration récente de Tim Bavington sort du champ visuel pour celui de la musique. Il transforme les notes de musique des Darkness, Oasis et des Stone Roses en bandes verticales successives. Sans même savoir que ses peintures suivent un rythme musical, il réussit brillamment à nous faire circuler de long en large de ses tableaux et à nous faire ressentir des vagues ondulatoires visuelles au devant de la toile.
En multipliant les combinaisons entre des couleurs chaudes et froides, claires et sombres, vives et ternes, ou infiniment proches l’unes de l’autres, en changeant de rythmes, y compris par de très larges bandes monochromes, en jouant de plus sur la netteté, Tim Bavington exploite toutes les possibilités visuelles d’un motif qu’il renouvelle sans retenue ni à -prioris.
Infos pratiques
> Lieu
Galerie Jean-Luc & Takako Richard
51-53, rue Saint-Louis en l’Ile. 75004 Paris
M° Pont Marie
> Horaires
du mardi au samedi de 11h à 19h et dimanche de 14h30 à 18h30
> Contact
T. 01 43 25 27 22
info@galerierichard.com
www.galerierichard.com
> Entrée libre