Présentation
Sous la direction de Raphael Gygax et Heike Munder
Gabriela Fridriksdottir. Dusk
Cette monographie complète, dont le graphisme est signé M/M (Paris), est consacrée à l’univers étrange de l’artiste islandaise Gabriela Fridriksdottir, et fait suite à l’exposition «Gabriela Fridriksdottir : Inside the Core» organisée en 2006 au Migros Museum für gegenwarteskunst de Zürich.
Les dessins, sculptures, expérimentations sonores et vidéo de l’artiste islandaise Gabriela Fridriksdottir, née en 1971 à Reykjavik, constituent un microcosme surréaliste, peuplé de créatures hybrides et fortement sexuées, qui peuvent être interprétées comme des métaphores de la mélancolie et de l’excès.
Les scupltures de Fridriksdottir, composées de matériaux divers (boue, foin, pâte de pain, fourrure, plâtre, morceaux de bois…), ses travaux vidéo, basés sur des structures narratives imaginaires convoquant les mythes nordiques, renvoient à une tradition issue de Dieter Roth — qui a exercé une grand influence sur la production artistique islandaise, et expriment en même temps une curiosité mystique de l’artiste pour l’irrationalité et l’étrange.Â
Extrait de «Dark, shimmering dream novellas» par Raphael Gygax (en anglais)
«Fridriksdottir’s works have an extraordinary power to seduce the observer so far that he is drawn into her surreal and disquieting image world, to be released only when she has brought enough unknown stories to their conclusion, when the thing is explicit.
In the surreal, dream-like worlds, which she manifests like venues, Fridriksdottir handles ancient and fundamental human emotions, such as melancholy, pain and the impossibility of breaking out of the individual’s inner isolation, and probes further using contemporary surrealist practice.»
Diffusion : Les Presses du réel
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