Communiqué de presse
Sarah Tritz et Jean-Baptiste Bouvier
Free Style
Leylagoor et Ann Guillaume invitent Sarah Tritz et Jean-Baptiste Bouvier à présenter un ensemble de dessins et de collages s’attachant à revisiter et mettre en perspective certains codes, thèmes et gestes du dessin et de la peinture.
Illusoire et romanesque projet pour cette exposition intitulée «Free Style» qui donne à voir des œuvres sur papier dont les sujets et les techniques se côtoient étrangement. Le pinceau et l’encre noire pour Jean-Baptiste Bouvier, tout le reste pour Sarah Tritz…
Il n’y a pour autant pas d’interférence entre leurs deux propositions, leurs deux approches, leurs deux postures qui semblent si éloignées et sont pourtant animées et construites autour de problématiques très similaires. Les sentiments, la méthode…
Ici, l’ombre d’une ruine de château de J-B. Bouvier nous replonge dans un romantisme tout Hugolien ; là , un dessin abstrait coloré et lyrique de S. Tritz rappelle les «griffes» frénétiques d’Hans Hartung contrariées par les théories de la ligne et du point de Kandinsky. Ailleurs encore, la silhouette légère et précise d’une branche de rosier «flirt» avec le suave (ou douteux) chaos d’un vague collage moderniste.
Inutile de parler d’attitudes «postmodernes», nous le sommes déjà tous… Un trait peut à présent redevenir un trait, un lapin rien d’autre qu’un lapin.
Improbable poésie.
Surréaliste réalité.
Raisonnable croyance.
Stricte idée.
Voilà en somme un exercice de «Free Style» en forme de dérapage contrôlé. Sarah Tritz déconstruit, Jean-Baptiste Bouvier conclut.