L’exposition « Les artistes de la galerie » à la galerie Oniris de Rennes présente des œuvres en néons de Frédéric Bouffandeau, des œuvres sur papier de Guillaume Moschini, de Marine Provost et de Carole Rivalin, des peintures de Didier Mencoboni et d’Olivier Petiteau.
Les artistes de la galerie Oniris
Comme son titre l’indique, l’exposition « Les artistes de la galerie » propose une sélection d’œuvres d’artistes représentés par la galerie Oniris, en privilégiant des pièces inédites ou qui ont été rarement présentées lors des précédentes expositions de la galerie et les artistes ayant rejoint la galerie au cours des cinq dernières années.
L’accrochage de l’exposition débute avec des œuvres en néons de Frédéric Bouffandeau, des œuvres sur papier de Guillaume Moschini, de Marine Provost et de Carole Rivalin, des peintures de Didier Mencoboni et d’Olivier Petiteau, mais variera ensuite au fil des semaines.
Les récentes sculptures en néons Sans titre de Frédéric Bouffandeau s’inscrivent dans son travail autour d’une même forme, sorte de rond irrégulier qui évoque autant une cellule qu’un motif floral. Suivant son principe de construction et de déconstruction de cette forme élémentaire à travers différents médiums, de la peinture à la sculpture en passant par le dessin, ces nouvelles œuvres sont conçues comme des « peintures pliées ».
Des sculptures en néons de Frédéric Bouffandeau aux peintures petit format de Didier Mencoboni
Les nouvelles peintures sur toiles ovales de Didier Mencoboni poursuivent la série intitulée Etc… qu’il a entamée dans les années 1990. Cette série de petits formats qui compte aujourd’hui plus de 2000 tableaux correspond à la pratique picturale de Didier Mencoboni, plus intéressé par la somme de tableaux qu’à chaque unité. Chez Guillaume Moschini, l’apprivoisement de la peinture se fait aussi de façon aléatoire, par le biais de la couleur. Utilisant pour ses derniers tableaux un mélange d’encre et d’acrylique très fluide, le peintre laisse les formes et les tons s’agencer librement sur le papier.
Les Å“uvres sur papier de Marine Provost de la série des Valorisations s’inscrit dans un travail qui relève toujours de la logique esthétique de l’abstraction géométrique et de son histoire. Sur chacun de ces tableaux comme Valorisation du A (L’Art aussi) est inscrit un mot ou une phrase dont les traits formant les lettres sont étirés, prolongés jusqu’aux limites du papier, tandis qu’une des lettres du tableau est « valorisée » par un élargissement de ses traits.