[ frasq ]

[ frasq ] est une rencontre annuelle dédiée à l’art-performance initiée par Le Générateur depuis 2009. Moment de réflexions sur la création actuelle, [frasq] tente de faire bouger la ligne en invitant plus de 50 artistes pour 3 semaines de performances « sur le fil ».

Ouverture de [ frasq ] lors de la Nuit Blanche

[ frasq ] 2016 s’ouvrira lors de l’évènement Nuit Blanche. Lors de cette soirée, le public pourra voir le film animé Scoopitone de Laurent Melon, admirer les gestes équestres et picturaux du quatuor d’À tous crins dans une performance et les débordements sonores des musiciens Jean-françois Pauvros et Didier Malherbe.

Cette 8e édition de [frasq] représente également un moment fondamental dans l’histoire du Générateur qui souffle ce 1er octobre ses dix bougies.

Au programme, une performance de Catherine Froment

Le samedi 8 et le vendredi 21 octobre à 21h30, Catherine Froment présente L’Origine du Monde. Déjà connue pour ses frasques assumées au Générateur l’artiste récidive et fait de son corps un extrême, encore. Avec L’Origine du Monde, qui prend l’oeuvre de Courbet pour point d’ancrage, elle, visage recouvert d’une étoffe, éblouit de son sexe. Elle s’offre aux témoins alors placés en ligne de mire.

Partitions pour microphone de Carole Rieussec

Le samedi 8 octobre à 20h30, le public pourra découvrir la performance de l’artiste. Avec la complicité d’un groupe de participants, Carole Rieussec balance dans l’espace une dizaine de microphones et compose des « arrêts sur images sonores ». Outils clés de la musique électroacoustique, le détournement de ces instruments devient un acte expérimental qui prolonge les chantiers réalisés sur platines ouvertes par les fondateurs de la musique concrète.

Rendez-vous avec les 12 performeurs de Réel Machine

Plongés dans des états de transe et de perception modifiée, les 12 performeurs de Réel Machine apparaissent dans leurs disparitions permanentes. Ils tentent de vivre et de danser le vide vibratoire. Dans les interstices entre les images des corps, du monde et de la pensée, ils convoquent les puissances oscillatoires de leurs parts d’incertitude. Ils « machinent » le plateau à travers un dispositif chorégraphique qui leur permet de se connecter à un champ vibratoire qui est matière-énergie. Performance à voir le vendredi 21 octobre à 19h