Communiqué de presse
Franziska Furter
Franziska Furter
Franziska Furter réexamine le dessin sous toutes ses formes, aussi bien dans sa technique, son format (qu’elle préfère monumental), que sa place dans l’espace : envahissant des murs entiers ou encore prenant place au centre de l’espace, en suspension ou posé à terre.
Ses dessins gigantesques jouent avec les oppositions qui obligent le spectateur à constamment ajuster son point de vue. Les masses noires compactes coexistent avec des structures fragiles. Ses «explosions» à grande échelle (Can’t take my eyes of you II, 560×220 cm) semblent surgir des murs mêmes de la galerie. Construite sur le modèle des explosions dans les bandes dessinées, l’image semble exploser et imploser en même temps. Les formes subissent une métamorphose constante qui va de la représentation de la destruction la plus totale à l’émergence de délicates entités organiques.
Le minimalisme chromatique du noir et blanc contraste avec l’exubérance des branchages d’une nature abondante et débordante. Les explosions, inspirées des mangas, prennent une tournure cosmique. Franziska Furter recrée des univers nouveaux à partir de collages de différentes images d’explosions. Le macrocosme des compositions se double du thème végétal où les explosions prennent un aspect organique qui est encore plus évident dans ses sculptures.
Comme pour Monstera, ses sculptures noires sont des versions 3D de ses dessins sous forme de fragiles structures noires en papier. Ces œuvres sont inspirées d’une plante exotique ornementale très répandue dans les intérieurs anglais. Suspendue au plafond, la structure semble provenir d’un cocon d’où la larve aurait muté en cette sculpture expansée, sorte de plante carnivore, créant ainsi une impression de jungle tropicale.
Les sculptures de Franziska Furter sont plutôt des dessins tridimensionnels résultant du big bang des œuvres au mur. Tout comme les dessins, ces sculptures graphiques jouent de l’aspect végétal et artificiel à la fois.
Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Julia Peker sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.
critique
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