Oscar Niemeyer, Ron Arad
François Laffanour 1982-2012
François Laffanour a commencé à chiner, il y a prés de trente ans, downtown dans les quartiers populaires Est-américains. Il baptise alors sa galerie Downtown, galerie consacrée au design des années 1950. Concomitamment, Marc Isackson, son ami newyorkais, fonde la galerie Fifty-Fifty, dédiée à la même époque. À l’occasion du trentième anniversaire de sa galerie germanopratine, François Laffanour revient sur son engagement auprès d’architectes et designers qu’il a contribué à faire redécouvrir comme Charlotte Perriand, Jean Prouvé ou encore Le Corbusier, et reçoit deux monstres sacrés de l’architecture et du design: Oscar Niemeyer et Ron Arad.
François Laffanour invite Oscar Niemeyer
L’exposition présente un ensemble de mobilier (une quinzaine de pièces) réalisé entre 1968 et 1975, provenant de diverses collections : Japon, Etats-Unis, Brésil… Parmi celles-ci, figurent : une paire de fauteuils, un fauteuil en bois, une banquette, une rare table basse, une seconde banquette basse avec son repose pieds. Parallèlement, dessins, plans, études architecturales, conçus entre 1970 et 1990 (une trentaine de pièces), mettent en perspective la dimension fonctionnelle de ses travaux. Matthieu Salvaing, photographe, précédé par sa passion pour Oscar Niemeyer présente des tirages destinés à cet événement.
François Laffanour invite Ron Arad
Après la Fondation Cartier en 1994 et Design Miami avec «Paved with good intentions» en 2005, Ron Arad investit la galerie Downtown par un happening. Pour la toute première fois, il s’approprie le lieu en créant une installation sur mesure: il dessine et découpe, d’après une seule plaque de métal, une série de tables uniques pouvant s’emboîter les unes aux autres, recréant la structure métallique originelle. Cette fiction graphique et architecturale suscite une perte complète de la notion même d’espace. François Laffanour a désiré partager son enthousiasme pour cette création, en rendant accessibles ces pièces uniques, d’un créateur majeur, au plus grand nombre.
critique
François Laffanour 1982-2012