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Francis Bacon

Bacon s’impose à partir de 1945 avec une peinture de l’horreur. Michel Leiris traque ce qui va amener l’artiste à «peindre le cri plutôt que l’horreur» : à violenter sa peinture plutôt que l’image de l’humanité.

Information

  • @2008
  • 2978 2 75410335 02
  • \45€
  • E240
  • Zoui
  • 4français
  • }215 L - 280 H

Présentation

Michel Leiris

Francis Bacon

«A l’inverse de cet autre meneur d’un très grand jeu, Picasso, qui semble s’être plu à expérimenter les manières les plus diverses de signifier et a ainsi remis en question tout le langage pictural, Francis Bacon — proche en cela de son contemporain Alberto Giacometti — paraît s’être efforcé de figurer de façon aussi juste et efficace que possible. Pour lui, le jeu ne consiste pas tellement à inventer des signes, il est avant tout une joute entre l’artiste et ce que celui-ci entend signifier, lutte qui, interaction entre contingence du motif et image que l’un trace en se fiant aux pulsions qui subjectivement nous aiment, engendre cette »tension » que Francis Bacon réclame et qui, selon lui, fait forcément défaut aux œuvres non figuratives.

Hormis quelques grandes compositions d’ordre indubitablement tragique, qui généralement ont pris la forme aujourd’hui peu commune de triptyques, et un petit nombre de tableaux dont le motif appartient certes à la nature mais est extérieur à l’humanité (animaux, rarissimes paysages, herbe, jet d’eau, tourbillon de sable), le thème privilégié de Francis Bacon c’est, de toute évidence, la réalité vivante d’un être humain» (Michel Leiris).

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