Communiqué de presse
Stanley Greene
Fragments de guerre
Depuis dix ans, Stanley Greene s’engage contre le massacre du peuple et des civils tchétchènes est de ceux-là . Sa détermination contre le cynisme et la bestialité d’un Eltsine, puis d’un Poutine, dignes héritiers de Staline déportant les peuples du Caucase, l’installe dans une position de conscience qu’il assume avec naturel. Au point que sa vie personnelle et sa vie professionnelle de journaliste se sont parfaitement mêlées.
Il montre la brutalité d’une guerre archaïque qui évoque davantage la première guerre mondiale que les frappes «chirurgicales» guidées par les lasers, la tendresse de ses portraits de ceux que Moscou qualifie de «terroristes», ses images d’action, directes, à la mesure du risque personnel qu’il prend.
Plaie à vif, le livre dans lequel il a réuni la partie significative de ces dix années de travail, est davantage un livre sur la guerre à la fin du vingtième siècle qu’un simple témoignage sur la Tchétchénie. Il s’agit là d’une réflexion sur la notion de témoignage et sur la forme de l’engagement.
L’exposition qui lui fait écho et qu’il a souhaité intituler «Fragments de guerre» est une autre mise en forme de cette masse de documents accumulés avant la guerre, pendant le conflit, dans les périodes dites «de paix» autant que pendant les massacres de la seconde guerre.