Sélectionnée au terme d’un concours international organisé en 2004-2005, c’est Odile Decq, architecte de renommée internationale, qui signe le projet architectural. Sa note d’intention présente le bâtiment comme «un parallélépipède monolithique, fendu verticalement d’un interstice permettant l’ouverture sur l’intérieur». Celui-ci, véritable puits de lumière, traverse les différents étages et plonge jusqu’au sous-sol, dans les réserves.
Le projet incarne parfaitement l’énergie, l’effervescence du nouveau Frac Bretagne, la plus grande institution régionale dédiée à la création contemporaine, et dont l’ambition largement portée par la région, est certes de protéger et mettre en valeur les œuvres (4 000 au total), mais aussi de favoriser l’accès de tous les publics à la création de notre temps.
Le bâtiment se développe sur 3 800m2 utiles, répartis en quatre niveaux reliés par un ascenseur vitré de grande capacité, installé dans l’atrium.
— Le sous-sol accueille les réserves des œuvres, ainsi que des ateliers techniques sur 1 000m2, divisés en espaces rationnellement aménagés pour conserver les différents types d’œuvres dans un environnement adéquat et pour accueillir les visiteurs, sous certaines conditions.
— Le rez-de-chaussée, constitué de l’entrée et de l’accueil, s’ouvre sur les différents espaces de circulation: rampes qui descendent vers la salle de conférence ou montent vers les niveaux supérieurs.
— Au premier niveau, les trois espaces d’exposition (1 000 m 2 au total), modulables, sont conçus comme des volumes blancs et neutres recevant chacun un éclairage semi-naturel.
— Le dernier niveau accueille les différentes activités : service éducatif (200m2), centre de documentation (400m2) ainsi que l’administration.
L’édifice sera amplement ouvert sur l’extérieur et offrira des espaces de convivialité: café, point-librairie, lieux de consultation et d’information.