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Forum européen de l’essai sur l’art

Communiqué de presse
Forum européen de l’essai sur l’art

Au programme
— Un forum d’éditeurs européens
— Un concours d’idées européen / « Repenser les conditions sociales et économiques de l’art »
— Un colloque / « L’Europe, l’invention de la modernité et l’art »
— Des conférences, rencontres et débats
:
« Innovation et coopération territoriale »
« La critique d’art en Europe »
« Présentation de Team Network, nouveau réseau de revues d’art européennes »
« Papier électronique et édition à l’ère de la numérisation »
« Pour en finir avec l’exception artistique »
« Les modernités hors de l’Europe »
« Le mensonge dans la figure de l’art »

L’essai est exercice de pensée, quels que soient les domaines du savoir : il est mise à distance des certitudes reçues sans discernement, mise en perspective des objets faussement familiers, mise en relation des modes de pensée d’ailleurs et d’ici. L’essai est une interrogation au sein de laquelle la question, par les déplacements qu’elle opère, importe plus que la réponse. Eric Vigne, directeur de collection, Gallimard

Un forum d’éditeurs européens
L’association Forum de l’essai sur l’art organise, dans le cadre de la Présidence française de l’Union européenne, un rendez-vous européen d’auteurs, d’éditeurs, de directeurs de collection et de rédacteurs en chef de revues qui accordent une place privilégiée à l’essai sur l’art.

Le Forum européen de l’essai sur l’art a pour but de mettre en valeur la principale fonction culturelle de l’essai sur l’art : transmettre à nos contemporains un état des lieux de la recherche sur l’art entreprise aujourd’hui selon de nombreux points de vue (philosophie, sociologie, critique, etc.).

Durant quatre jours, les responsables de maisons d’édition des 27 pays européens qui accordent une place privilégiée à l’essai sur l’art – arts plastiques, architecture, théâtre, image, musique et danse – ainsi que les principales revues de réflexion sur l’art, sont invités à présenter leurs publications.

L’objectif de cet événement est aussi de mettre en place un rendez-vous de professionnels de l’essai afin de faciliter l’émergence de projets de traduction, de diffusion et de coédition. Plusieurs dizaines de librairies et bibliothèques en Ile-de-France sont associées à cet événement.

Les librairies sont invitées à constituer des vitrines et des tables thématiques et les bibliothèques à jouer un rôle de sensibilisation auprès de leur public et de relais d’information.

Une librairie

Le public pourra, durant ces quatre jours, consulter et acheter les ouvrages présentés par les éditeurs à la librairie Tschann, libraire partenaire.

Un concours d’idées européen
« Repenser les conditions sociales et économiques de l’art »
Proposer un nouveau statut de l’art à partir d’une remise en question des conceptions héritées du XXe siècle. Pour ce premier concours, le thème proposé couvre le champ des arts plastiques.

Objectif principal
Révéler et valoriser deux propositions intellectuelles fortes, énoncées par deux auteurs européens sur le thème proposé.

Le montage
Le montage de la manifestation bénéficie du concours des services culturels français à l’étranger et des services culturels des pays européens à Paris.

Les participants
Des auteurs originaires des 27 pays européens, qu’ils soient artistes, critiques, conservateurs, philosophes, sociologues, économistes, juristes,…

Les textes
Les auteurs font parvenir au secrétariat du comité de lecture un synopsis de trois feuillets présentant leur projet d’essai.

Le comité de lecture
Il est composé d’experts :
— Olivier Kaeppelin, Délégué aux Arts Plastiques (Dap)
— Françoise Gaillard, historienne des idées
— Stephen Wright, critique d’art
— Anne Cauquelin, philosophe
— Alexander Koch, théoricien de l’art
— Francesco Masci, philosophe
— Anna Tilroe, critique d’art
— Hans Ulrich Obrist, commissaire d’exposition (sr)
— Dominique Château, philosophe
— Jean-Marc Poinsot, historien de l’art

Le comité de lecture sélectionnera les deux propositions les plus pertinentes. Celles-ci seront ensuite développées par leurs auteurs sous la forme d’un essai pour publication. Les deux auteurs lauréats seront invités à venir présenter leur projet au Forum. L’ensemble des propositions sera également publié sur Internet si les auteurs le souhaitent.

Le 1er prix
Le 1er prix se verra remettre une dotation 10 000 € grâce au soutien de la Fondation Mondriaan.

Jeudi 20 novembre. 18h.
Vendredi 21 novembre. 14h30

Colloque
« L’Europe, l’invention de la modernité et l’art ». Sur une proposition de Françoise Gaillard, historienne des idées, et de Jacques Serrano.

Il y a une mauvaise manière de poser à l’Europe la question de l’art, et à l’art la question de l’Europe.

C’est d’interroger l’éventualité d’un art européen, d’une spécificité européenne dans l’art. En quête d’une improbable essence, de l’esprit d’un peuple introuvable, d’une identité forcément trop vague, ou trop restrictive, on court le risque de l’arbitraire, et, surtout, on risque d’oublier trop vite l’évidence : que l’Europe n’a pu se constituer qu’à travers un dépassement des identités, et que c’est lui rendre un bien mauvais service que de vouloir la constituer sur une notion que, pour le meilleur ou pour le pire, elle a dû précisément mettre en crise. Faux problème, donc ? Peut-être pas.

Il se peut qu’il y ait une manière à la fois plus rigoureuse et plus radicale d’interroger les rapports de l’Europe à l’art : en passant par ce tiers terme – modernité. Car l’Europe aura été pour le monde le lieu où s’invente la catégorie historique de modernité, l’espace où les hommes se sont attribués ce régime de l’histoire, cette manière d’être dans le temps.

Mais n’est-il pas vrai aussi que l’art s’est constitué en rapport à cette catégorie : la notion de modernité dans l’histoire de l’art ne sert-elle pas à désigner le moment d’autonomisation de l’art par rapport à la religion, à la politique, à la technique, à la décoration, etc.?

Et qu’est-ce à dire sinon que l’identité même de l’art, la frappe de son concept, est liée à cette invention de la modernité? Par là on pressent que les rapports de l’art et de l’Europe puissent être à la fois plus étroits et plus précis que le fantasme d’un art proprement européen.

Si l’art ne se constitue dans son concept propre que dans la modernité, il n’y a pas à chercher un art européen, mais ce qui de l’art pourrait ne pas l’être… Bien sûr, on dira, à juste titre, que la notion de modernité n’est qu’un mythe, au sens rigoureux d’une manière enchantée dont nous nous racontons notre histoire.

L’historiographie des dernières décennies du siècle, tant de l’Europe que de l’art n’a eu de cesse de le montrer. Nous n’avons jamais été modernes, résumait récemment Bruno Latour ; et l’art n’a jamais eu cette autonomie dont on lui a prêté l’aspiration insistante, montrait de son côté Jacques Rancière, pour ne citer que deux parmi les nombreux auteurs qui ont revisité ces catégories. Mais que la modernité soit un mythe, et même un mythe fondateur, cela doit-il nous effrayer ?

Faut-il oublier qu’Europe est le nom même d’un mythe – ravie par Zeus et cherchée par son frère, Cadmos, sur toute la surface d’un continent qui se présente donc, dès son origine, comme l’espace d’une quête ?

Les questions que nous voudrions poser sont plutôt les suivantes : comment la déconstruction de ce mythe pour l’art permet-il de reposer autrement la question de l’identité historique de l’Europe, et donc de son héritage universel ?

Et inversement : en quoi une histoire moins mythifiée du continent permet-elle de reposer la question de la nature et de l’avenir de l’art, de ce qu’il en est de son concept, de ses potentialités d’universalisation et du sens de sa mondialisation actuelle ? Peut-on utiliser l’histoire de l’une pour échapper au mythe de l’autre ? Et la question n’a rien d’étroitement historique.

Repenser l’Europe, la repenser en revisitant le mythe de la modernité, c’est s’obliger à repenser cela même précisément qu’on appelle « art », et mieux comprendre le moment présent, où peut-être ce nom, circulant par toute la planète, se met à fonctionner à travers d’autres mythes, à prendre d’autres significations, à parcourir d’autres équivoques.

Peut-être découvrira-t-on que c’est parce que nous n’avons jamais été modernes que l’Europe est possible et que l’art a encore un avenir, mais chacun dans des sens très largement ouverts, et aujourd’hui profondément obscurs. Manifester cette ouverture, éclairer cette obscurité, sans nécessairement la dissoudre, telle est l’ambition qui guide le projet de ces Forums de l’essai sur l’art. 

Jeudi 20 novembre. 18h.
Patrice Maniglier, philosophe
Françoise Gaillard, historienne des idées
Manuel Maria Carrilho, philosophe, ancien ministre de la culture du Portugal
Bernard Stiegler, philosophe

Vendredi 21 novembre. 14h30
Françoise Gaillard, historienne des idées
Alain Touraine, sociologue
Ralph Heyndels, sociologue de la litterature et de la culture
Daniel Lindenberg, historien des idées
Bruno Latour, sociologue

Il y a une mauvaise manière de poser à l’Europe la question de l’art, et à l’art la question de l’Europe. C’est d’interroger l’éventualité d’un art européen, d’une spécificité européenne dans l’art.

En quête d’une improbable essence, de l’esprit d’un peuple introuvable, d’une identité forcément trop vague, ou trop restrictive, on court le risque de l’arbitraire, et, surtout, on risque d’oublier trop vite l’évidence : que l’Europe n’a pu se constituer qu’à travers un dépassement des identités, et que c’est lui rendre un bien mauvais service que de vouloir la constituer sur une notion que, pour le meilleur ou pour le pire, elle a dû précisément mettre en crise. Faux problème, donc ? Peut-être pas.

Il se peut qu’il y ait une manière à la fois plus rigoureuse et plus radicale d’interroger les rapports de l’Europe à l’art : en passant par ce tiers terme – modernité. Car l’Europe aura été pour le monde le lieu où s’invente la catégorie historique de modernité, l’espace où les hommes se sont attribués ce régime de l’histoire, cette manière d’être dans le temps.

Mais n’est-il pas vrai aussi que l’art s’est constitué en rapport à cette catégorie : la notion de modernité dans l’histoire de l’art ne sert-elle pas à désigner le moment d’autonomisation de l’art par rapport à la religion, à la politique, à la technique, à la décoration, etc.?

Et qu’est-ce à dire sinon que l’identité même de l’art, la frappe de son concept, est liée à cette invention de la modernité? Par là on pressent que les rapports de l’art et de l’Europe puissent à la fois plus étroits et plus précis que le fantasme d’un art proprement européen. Si l’art ne se constitue dans son concept propre que dans la modernité, il n’y a pas à chercher un art européen, mais ce qui de l’art pourrait ne pas l’être…

Bien sûr, on dira, à juste titre, que la notion de modernité n’est qu’un mythe, au sens rigoureux d’une manière enchantée dont nous nous racontons notre histoire. L’historiographie des dernières décennies du siècle, tant de l’Europe que de l’art n’a eu de cesse de le montrer.

Nous n’avons jamais été modernes, résumait récemment Bruno Latour ; et l’art n’a jamais eu cette autonomie dont on lui a prêté l’aspiration insistante, montrait de son côté Jacques Rancière, pour ne citer que deux parmi les nombreux auteurs qui ont revisité ces catégories.

Mais que la modernité soit un mythe, et même un mythe fondateur, cela doit-il nous effrayer ? Faut-il oublier qu’Europe est le nom même d’un mythe – ravie par Zeus et cherchée par son frère, Cadmos, sur toute la surface d’un continent qui se présente donc, dès son origine, comme l’espace d’une quête ?

Les questions que nous voudrions poser sont plutôt les suivantes : comment la déconstruction de ce mythe pour l’art permet-il de reposer autrement la question de l’identité historique de l’Europe, et donc de son héritage universel ?

Et inversement : en quoi une histoire moins mythifiée du continent permet-elle de reposer la question de la nature et de l’avenir de l’art, de ce qu’il en est de son concept, de ses potentialités d’universalisation et du sens de sa mondialisation actuelle ? Peut-on utiliser l’histoire de l’une pour échapper au mythe de l’autre ?

Et la question n’a rien d’étroitement historique. Repenser l’Europe, la repenser en revisitant le mythe de la modernité, c’est s’obliger à repenser cela même précisément qu’on appelle « art », et mieux comprendre le moment présent, où peut-être ce nom, circulant par toute la planète, se met à fonctionner à travers d’autres mythes, à prendre d’autres significations, à parcourir d’autres équivoques.

Peut-être découvrira-t-on que c’est parce que nous n’avons jamais été modernes que l’Europe est possible et que l’art a encore un avenir, mais chacun dans des sens très largement ouverts, et aujourd’hui profondément obscurs. Manifester cette ouverture, éclairer cette obscurité, sans nécessairement la dissoudre, telle est l’ambition qui guide le projet de ces Forums de l’essai sur l’art.
Patrice Maniglier, philosophe

Vendredi 21 novembre. 11h.
Conférences, rencontres et débats
« Innovation et coopération territoriale« 
Donato Giuliani, direction de la culture, Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, suivi d’un débat animé par Sylvie Robin, direction de la culture, Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais.

Vendredi 21 novembre. 18h.
« La critique d’art en Europe« 
Organisé avec la revue Mouvement, modéré par Valérie Da Costa, historienne de l’art et critique d’art

Intervenants
— Paul Ardenne, historien et critique d’art
— Vivian Rehberg, historienne d’art et critique d’art
— Vincent Pécoil, critique d’art
— Stephen Wright, critique d’art.
Suivi de Team Network, transdisciplinary european art magazines présentation du réseau de revues européennes par David Sanson (Mouvement), Katja Praznik (Maska) et Tiago Bartolomeu Costa (Obscena).

Samedi 22 novembre. 11h.
« Papier électronique et édition à l’ère de la numérisation »

Anne Kieffer, directrice générale Art, Havas
Samuel Petit, Ganaxa.

L’association du terme électronique a des choses aussi vénérables que le papier et l’encre en dit long sur le chemin parcouru. Non seulement cette combinaison inédite a déjà trente ans de recherche derrière elle, mais elle est déjà une réalité industrielle induisant des pratiques et des utilisateurs. Nous vous présenterons les premiers modèles de tablettes de lecture et nous détaillerons les premiers usages de par le monde, notamment aux États-Unis et en Asie.

Dans le concert des anciens et nouveaux supports, le papier électronique qui offre le même confort de lecture que le papier occupe une position radicalement novatrice. Avec son apparition, et comme à chaque fois que naît un nouveau support (livre imprimé, photographie, informatique ),une nouvelle donne s’impose avec ses répercussions dans l’industrie, l’économie et, bien entendu, dans la production intellectuelle et artistique.

Quels sont les premiers positionnements des éditeurs, des acteurs de la diffusion et de la librairie devant la situation ? Qu’est ce qui change dans le rapport entre les marques et les créateurs de contenu ?

Pédagogues, scientifiques, écrivains, artistes, auteurs au sens le plus large, quelles sont les potentialités nouvelles qui s’offrent à eux ? Autant de questions qui révolutionnent la notion de livre. Car face aux contenus pléthoriques d’Internet, face à la souplesse des moteurs de recherche, face à l’ubiquité du multimédia, le livre dans la stricte ordonnance de son contenu accuse une rigidité qu’on ne lui soupçonnait pas.

Cette situation fait naître une attente à laquelle le papier électronique apporte une réponse qu’il est urgent de comprendre et de maîtriser.

Samedi 22 novembre. 14h30.
« Pour en finir avec l’exception artistique« 
Marcela Iacub, juriste, chercheuse au CNRS, suivi d’un échange avec Mathieu Lindon, journaliste et écrivain.

Samedi 22 novembre. 17h.
« Les modernités hors de l’Europe« 
Débat proposé par Stephen Wright, critique d’art.

L’Europe aurait « inventé » la modernité. Et l’art. À la lumière de multiples recherches qui émergent du domaine des études postcoloniales depuis quelques années, l’immodestie d’une telle affirmation européocentrique paraît énorme et se prête aux sarcasmes. Mais l’argument est insidieux et mérite déconstruction. D’une part, a-t-on réellement besoin de mentionner que l’invention de la modernité était rendue matériellement possible grâce au pillage des colonies de l’Europe – initiative dans laquelle la rationalité moderne était indissociable d’un projet de domination ?

D’autre part, bien des auteurs – notamment en dehors de l’Europe – se sont efforcés de démasquer l’européocentrisme lié à la « modernité ». Plus qu’un mouvement d’émancipation intellectuelle, la modernité est décrite comme un véritable climat intellectuel, voire une écologie intellectuelle. Ainsi, la modernité européenne apparaît comme une évidence : un mode hégémonique de conceptualisation, dont les tendances structurantes sont si insidieusement mêlées qu’elles ne peuvent qu’orienter tout le débat autour de l’« Europe » et les « autres ».

De ce point de vue, la modernité, si européocentriste soit-elle, n’est pas susceptible de critique, puisqu’elle serait la condition de possibilité de la pensée moderne. Pour autant que la modernité existerait en dehors de l’Europe, elle serait un pur produit d’exportation. Cette circularité est particulièrement vicieuse; elle a fait des ravages; elle est aujourd’hui fortement contestée. Peut-on sérieusement prétendre que la modernité japonaise, pour ne prendre que cet exemple, serait essentiellement « européenne » ?

Ce n’est pas la seule pensée européocentrique mais la modernité elle-même qu’il s’agit de démasquer tout à la fois comme étant une subjectivité qui assujettit tout en étant elle-même asservie, et comme une volonté de domination planétaire. Ce débat veut contribuer à arracher le voile de la modernité – et de la raison, et de l’« Europe » – pour faire apparaître la volonté de puissance pure derrière une affirmation unilatérale d’une « invention » « européenne » de la « modernité ».

S’il ne s’agit pas ici de congédier la modernité, l’Europe et la rationalité elles-mêmes, il s’agit d’éviter aussi toute auto-célébration de l’Europe par des Européens. Cette table ronde s’efforcera de faire entendre d’autres voix, d’autres accents, d’autres conceptions de la modernité en dehors de l’Europe depuis une perspective sereinement post-coloniale.

Dimanche 23 novembre, 14h30
Stephen Wright.
« Le mensonge dans la figure de l’art », l’exception d’une saisie dans la « post modernité » européenne organisé par le Germs
— Ivan Lapeyroux, philosophe
— Jean-Baptiste Dussert, philosophe
— Gilles Boudinet, maître de conférence,université Paris 8
— Ciro Giordano Bruni, directeur des publications du Germs.
Nietzsche, en expliquant dans «Le Livre du Philosophe» en quel sens leconcept tend à une identification non identique, n’ouvre pas seulement une critique de la vérité, qui ne serait qu’une métaphore, il indique surtout que cette vérité a peu de valeur.

La modernité ne serait-elle qu’un épiphénomène dans l’Europe des «Autres», comme une pièce qui ne vaudrait plus que par son empreinte ? Quant à l’Art, reste la question de l’apparence au-delà des processus industriels et culturels. Quelle réception a-t-il encore en Europe ?

Les publics
Le Forum de l’essai sur l’art s’adresse aux publics intéressés par les différentes expressions artistiques : arts plastiques, architecture, image, musique, danse, théâtre, ainsi que les disciplines prenant l’art pour objet : philosophie, critique, politique, droit, économie, histoire, anthropologie,
sociologie.

Ce forum se veut également un important rendez-vous de professionnels du livre et de l’art : auteurs et éditeurs, artistes et conservateurs, étudiants et chercheurs.

À l’occasion de la prochaine édition du Forum de l’essai sur l’art (20 au 23 novembre 2008, à l’Institut National d’Histoire de l’Art, Paris) nous organisons un concours d’idées sur le thème « Repenser les conditions sociales et économiques de l’art ».

Pour ce premier concours, le thème proposé couvre le champ des arts plastiques et il est ouvert aux acteurs du monde de l’art (artistes, critiques, conservateurs…) et aux philosophes, sociologues, chercheurs, économistes…

Les participants sont invités à faire parvenir au secrétariat du comité de lecture un « synopsis » de 3 feuillets (environ 1500 signes chacun). Les écrits doivent être rédigés en langue française, anglaise, ou néerlandaise et la date limite de réception des textes est le 15 novembre 2008.

Demande du règlement et informations concours

Mabel Tapia
concours-essaisurlart@orange.fr
+33(0)1 43 54 03 43 | + 33(0)1 42 60 39 18

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