Communiqué de presse
Elisabeth Gilbert-Dragic
Florilège
A l’image des herbiers de la Renaissance, ses peintures constituent «un florilège», une collection de transcriptions des métamorphoses et des altérations des fleurs.
Des raffinés caducées, à l’autoportrait au réalisme dérangeant, à la monumentale rose sanglier, au bouton de chevreuil et rose cochon audacieux, aux linceuls pétrifiants de porcelaine de roses séchées, aux éclatantes fleurs dégoulinantes et gorgées d’épaisse peinture acrylique, aux compositions très élaborées des «vanités», le travail d’Élisabeth Gilbert-Dragic est irréductible à l’esthétisme normé des «Vanités».
Son travail sur les Fleurs-Animales est un autre pendant de sa création, une mise en volume et en espace des concepts de «Vanités», de la Nature-Morte au Trophée de Chasse.