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Flagrant Delhi

Communiqué de presse
Jean-Marc Heim
Flagrant Delhi

Horaire :
20h30
Durée : 75 min

— Chorégraphie : Jean-Marc Heim
— Interprétation : Louison Pochat, Juan Vicente, Brune Campos, Vincent Huet, Ghislaine Gau
— Date de création : 2007
— Dramaturgie : Joclécio Azevedo
— Assistante : Sylviane Thilo
— Lumières : Quentin Simon
— Costumes : Scilla Ilardo

La pièce
Délit, délire et délice ont une racine commune : elle vient du sanskrit qui a donné à son tour le nom de la capitale indienne Delhi, qui signifie « délimitation ». Jeu sur les conventions et les limites de la normalité, Flagrant Delhi a été créé en partie en Inde. Le spectacle ne montre rien de directement indien, mais il reflète une expérience collective liée à une situation de « décontextualisation ».
Mettre à nu les rouages du jeu social et théâtral, jouer du regard porté sur l’autre en s’interrogeant sur les mécanismes du délit, tels sont les enjeux de ce voyage aux multiples fantaisies.
À la frontière du dedans et du hors spectacle, le jeu interpelle le public en lui proposant une complicité. Le dévoilement des rouages du théâtre déjoue les attentes par une utilisation subversive et créative des conventions. Un humour et une jovialité comme traitement de propos grinçants et tragiques.
La physicalité et la personnalité, plus que l’image et l’esthétique, sont la matière à travailler. Ici la danse présente des corps habités plutôt que stylisés.

Jean-Marc Heim
Il voulait devenir avocat mais, à dix-huit ans, il quitte la Suisse pour commencer une formation professionnelle de danseur classique. Après quatre années de grandes écoles de ballet (Rosella Hightower à Cannes, Opéra de Hambourg et Scapino à Amsterdam), il se tourne résolument vers la danse contemporaine avec Carolyn Carlson à Paris, puis Robert Kovitch à New York. C’est dans la Big Apple américaine qu’il découvre d’autres techniques de danse contemporaine en suivant les cours de Merce Cunningham et de Trisha Brown. De retour en Suisse, il entreprend des études universitaires en sciences politiques. Il se fait ensuite engager chez Jean-Claude Gallotta à Grenoble. Cette expérience de grande compagnie lui vaut ensuite plusieurs propositions prestigieuses qu’il refuse pour s’engager dans un nouveau défi, celui de la chorégraphie. Pourtant, depuis onze ans qu’il crée, c’est à quarante ans, avec Va et vient, qu’il ne sera pas, pour la première fois, interprète de ses propres pièces. Débute alors une décennie de recherche et de constructions, s’ouvrant à divers aspects de la danse : plusieurs collaborations avec le metteur en scène Denis Maillerfer pour ses pièces de théâtre et ses opéras ; organisation et programmation d’une scène libre pour jeunes chorégraphes (les Studio-Perfos) ; nombreux stages intensifs avec des chorégraphes parmi les plus innovants (Nigel Charnock, Marco Berrettini, Felix Rückert, Martine Pisani, etc.) ; interprétation occasionnelle pour d’autres compagnies ; enseignement de la danse au sein de structures professionnelles et de lieux de formation ; présidence de l’Association suisse des danseurs et chorégraphes.

Son parcours de créateur ne se distingue pas par la quantité des productions, mais par une évolution que ponctuent divers concours et distinctions : lauréat de Tanz in Stüken en 1994 (sélection nationale) ; lauréat de Bancs d’essai internationaux en 1996 (tournée internationale) ; lauréat de CIVIC en 1999 (Swiss International Coaching Project for Choreographer) ; Boursier Leenaards 1997-1998, Prix de la critique suisse 2004 pour  » le spectacle qui sort du lot « , Creatura (2005), Prix du jeune chorégraphe par la Fondation vaudoise pour la création et la promotion artistiques (2002), Prix ProTanz des critiques suisses (2004).

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