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19 Sep - 13 Déc 2009
Vernissage le 19 Sep 2009

La Fin du Monde, la fin d’un monde ou la fin d’un cycle sont à la base des travaux ici exposés qui développent des représentations visuelles de ce moment critique.

Fabiana de Barros, Michel Favre, Horst Haack, C. N. Jelodanti, Peter Liechti, Andrei Müller, Gustavo Speridião, Piotr Szulkin
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Toutes les œuvres réunies dans cette exposition évoquent d’une manière ou d’une autre la notion de «fin» et les différentes façons de concevoir cette idée.

La Fin du Monde, la fin d’un monde ou la fin d’un cycle sont à la base des travaux ici exposés qui développent des représentations visuelles de ce moment critique. Moment souvent accompagné par des transformations de situations établies dont les ruptures et les suites peuvent s’imaginer du terrifiant au ludique.

De l’abîme incommensurable dans lequel nous jette une certaine conception religieuse annonçant un Dernier Jour apocalyptique dont l’après serait plus ou moins bien vécue selon le Jugement subi à ce moment-là ; en passant par l’effondrement d’un monde auparavant scindé politiquement et économiquement en deux ou encore à une acceptation plus individuelle dont la fin coïnciderait avec sa propre existence, force est de constater que l’idée d’un prolongement est toujours envisagé.

Ce qui abolirait non seulement la notion même de «fin», mais donnerait aussi l’occasion de la redéfinir. Comme par exemple, l’acceptation des changements perpétuels d’un état à un autre ponctués par des ruptures. Contexte dont l’imagerie ne dépendrait que de la créativité et des moyens dont chacun en dispose.

«Puisque l’idée d’une fin de toutes choses trouve son origine dans une réflexion concernant non le cours physique, mais moral de choses dans le monde et qu’elle ne peut être produite que par cela, et puisque ce cours moral, tout comme l’idée d’éternité, ne peut se rapporter qu’au suprasensible (qui n’est intelligible qu’en référence au moral), il faut donc que la représentation de ces choses dernières, qui sont censées succéder au dernier jour, ne soit considérée que comme une figuration sensible de celui-ci, et de ses conséquences morales, que nous ne pouvons du reste pas saisir théoriquement».

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