AGENDA / ART
Mïrka Lugosi
Figures
«Mïrka se désigne elle-même comme «peintre d’images» et donne vie à un univers érotique et fantasmagorique unique, tout à la fois percutant, subtile, fantaisiste, dérangeant, drôle et personnel, flirtant avec un érotisme noir… poudré de rose»
Mïrka Lugosi nous entraîne dans un monde d’objets, d’êtres humains et d’animaux qui, tous traités sur un pied d’égalité, fusionnent. Un monde aux apparences naïves qui pourtant transcende l’imagerie érotique pour questionner avec subtilité et impertinence nos rêves, nos pulsions et nos fantaisies.
L’implication du corps et du physique est souvent déterminante et précède parfois la réflexion pour laisser place à l’interprétation. Même si le dessin tient une place importante dans le travail de Mïrka Lugosi, ses recherches intègrent également l’utilisation d’outils numériques producteurs d’images et de sons.
A la suite de sa résidence d’artiste à L’Appart à Poitiers, Mïrka Lugosi invitée pour une project-room au Centre régional d’art contemporain, propose de présenter une partie du travail réalisé ou amorcé lors de ce séjour avec un grand ensemble de dessins et photographies associé à de nouvelles réalisations produites pour l’occasion.
«Chez Mïrka Lugosi, la mine de crayon n’est pas seulement l’outil, elle est avant tout la matière qui constitue son univers: Les arbres sont de crayon, comme les animaux ou les humains, le ciel et les montagnes. En jouant avec les formes capricieuses de la nature, en s’inspirant d’elle pour mieux la transfigurer, elle fait que chaque chose devienne naturellement artificielle.
Mïrka Lugosi raconte des histoires comme on se promène. Elle provoque des rencontres fortuites et souvent improbables, note ce qui la touche et non ce qui est juste. Elle remue des sensations contradictoires, du merveilleux à l’effrayant, comme autant de manifestations climatiques. Et si elle montre le plus souvent une beauté mélancolique, celle-ci est toujours terriblement exaltante.» (Gilles Berquet)
Commissariat
Noëlle Tissier
Vernissage
Vendredi 6 février 2015 à 18h30
critique
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