La Fête, La Musique, La Noce

L’exposition personnelle de Maria Loboda intitulée « La Fête, La Musique, La Noce » présente à l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne les installations de l’artiste polonaise : un travail plastique pluridisciplinaire qui dessine un univers où tout est énigme.

L’univers codé de Maria Loboda

La scénographie de l’exposition est à l’image des enjeux de l’œuvre de Maria Loboda : conçue comme un vaste assemblage d’éléments qui semblent disparates, elle forme une sorte de construction à la fois architecturale et mentale que le visiteur est invité à parcourir. Chaque œuvre et chaque élément des œuvres y jouent le rôle d’indices pour décrypter un monde où tout est codé.

Les codes et les symboles sont en effet au cœur du travail de Maria Loboda qui s’inspire de multiples domaines de connaissance comme l’histoire, l’anthropologie, la linguistique, l’archéologie, la géologie mais aussi des mythes et des sciences occultes et alchimiques pour étudier la pérennité ou l’obsolescence des moyens inventés par l’homme pour faire face aux forces qui le dépassent.

Maria Loboda interroge les systèmes de savoir et de croyance

Les installations de Maria Loboda se réapproprient de multiples icônes, rituels et artefacts générés par les sociétés humaines de différentes confessions et de différentes civilisations, entrecroisant les zones géographies et les époques. Une pluralité qui se retrouve également dans une pratique qui puise dans de multiples médiums : la peinture, la sculpture, le langage, la tapisserie, la céramique, la botanique ou encore la musique.

En investissant les systèmes de savoir et de croyance, la démarche de Maria Loboda ne manque pas de subvertir ces grilles de pensée. Ses œuvres génèrent ambiguïtés et glissements de sens qui tendent à faire vaciller nos certitudes les plus solides.