La troisième édition du Festival Togaether à La Halle des Blancs Manteaux, à Paris, réunit les œuvres d’artistes reconnus et de talents émergents, dans une optique pluridisciplinaire qui mêle arts visuels, musique, théâtre, danse et cinéma.
Le Festival Togaether, un événement pluridisciplinaire porteur d’un art nouveau et décomplexé
Pour sa troisième édition, le Festival Togaether réinvestit la Halle des Blancs Manteaux mais se déplace également hors les murs pour transformer le Marais en un quartier de l’art sous toutes ses formes. Du côté des arts plastiques, l’exposition dévoilera les œuvres d’une vingtaine d’artistes : illustration, peinture, sculpture et photographie. Qu’il s’agisse de noms établis ou émergents, français ou internationaux, tous sont porteurs d’un art nouveau et décomplexé.
Le triptyque de sérigraphies d’Antoine Duruflé, intitulées Driving, Godiva et L’après baignade, s’inscrit dans une œuvre dont les thèmes principaux sont l’image des femmes, les paysages photographiques, le voyage et la solitude humaine. Chez Ardalan Yaghoubia, la recherche graphique et les techniques d’impressions prévalent sur la narration pure, dans une recherche qui vise à abolir le clivage entre art et illustration.
Des peintures de Benoit Jammes et Joel Degbo aux sculptures de Matthieu Dagorn
Les peintures toujours ludiques de Benoit Jammes mêlent réminiscences de l’enfance et vision contemporaine. Suivant une autre forme de nostalgie, les tableaux de Joel Degbo tente de fixer l’image d’espaces urbains en constante évolution, des lieux sans charme particulier mais des lieux de vie dont le peintre fige le souvenir sur des toiles de lin.
Les photographies d’Elise Gerosa ont pour thèmes centraux la lévitation et l’illusion d’optique et sont particulièrement inspirées par le surréalisme et le constructivisme russe. Ses images minimalistes et très construites, développées autour de textures évoquant la surface terrestre, portent une dimension onirique qui sublime la matière brute. Les sculptures monumentales de Niwoz reflètent un monde intérieur d’une grande richesse tandis que celles de Matthieu Dagorn transposent son imaginaire pictural en volume : faites de bandes de papier et de bois, elles font jaillir leurs formes abstraites en un maelstrom de mouvements.