Le festival « Signes de printemps », qui se déroule au studio Le Regard du Cygne de Belleville, propose un programme composé de neuf spectacles, deux programmes de « Spectacles sauvages », deux répétitions publiques, et une conférence dansée. Conçu à la fois par les membres de l’équipe du studio et Patrice Dugied, le programme de « Signes de printemps » a pour thème le passage et la transition.
« Signes de printemps »
En partenariat avec le festival « Les incandescences » et les « Journées Danse Dense », « Signes de printemps » propose d’abord trois spectacles : une création, Obscur à soi-même, d’Eva Assayas et Ariane Derain ; Soliloque de Raphaël Soleilhavoup ; et Debout – se relever de Christina Towle et Djino Alolo Sabin.
Duo, Obscur à soi-même d’Eva Assayas et Ariane Derain, doit son titre au tout dernier chapitre du roman inachevé d’Albert Camus Le dernier homme, et évoque la reconstruction d’une identité blessée, alors que Soliloque de Raphaël Soleilhavoup se présente comme « une conversation avec des fantômes bien présents. »
Dans Debout – se relever, Christina Towle et Djino Alolo Sabin s’inspirent des mouvements du boxeur Mohammed Ali pour mettre en scène trois danseurs s’efforçant de s’unir alors qu’ils s’opposent.
« Signes de printemps » : soirées doubles
Anne et François Lopez, de la compagnie Les Gens du Quai, présentent ce qu’ils appellent avec humour une rétrospective incomplète de leurs spectacles comprenant les pièces Mademoiselle Lopez, Celui d’à côté, Paradox, et Comment j’ai réussi à ne pas aplatir mon mari.
Nadia Vadori-Gauthier et la compagnie Le Prix de l’essence propose Mémoires partagées des 800 derniers jours une création, alors que compagnie Philip Connaughton présente Extraterrestrial Events.
Répétitions publiques
« Signes de printemps » permet aussi au public d’assister aux répétitions de deux spectacles, Hidden Body d’Anan Atoyama et Enfer/Paradis d’Aurélien Richard.
La chorégraphe japonaise Anan Atoyama présente Hidden Body, et fait découvrir l’univers de Kazuo Ohno, pionnier du butô.
Enfer/Paradis d’Aurélien Richard comprend deux pièces, étroitement liées, écrites autour de La divine comédie de Dante et de la découverte de dessins de Botticelli sur cette Å“uvre.
« Signes de printemps » : les « Spectacles sauvages »
Les deux programmes « Spectacles sauvages » proposent sept pièces, parmi lesquelles Glück d’Andrea Sitter.
MurMur d’Aurore Del Pino développe une danse singulière puisqu’elle met en avant la relation tant sensorielle que symbolique au mur.
Avec Promenades, les étudiantes du RIDC présentent un spectacle s’inspirant de Campagne heureuse, un tableau de Dubuffet, alors que Maria Montero et Raquel Iniesta mettent en scène « le jour des hommes » dans Men’s day.
Stéphanie Roussel présente Suspension et Guillaume Barre Les Niobides, une pièce s’inspirant de la gestuelle de ces statues se trouvant dans les jardins de la Villa Médicis à Rome.
 Pas s’âge d’Anaïs Rouch se présente sous forme de dialogue chorégraphique entre générations, et tente de rendre sensible capacité et incapacité, fragilité et ancrage, deux types de mémoires et deux types de gestuelles.
Si Mille de Harris Gkekas s’inspire de la pensée du philosophe Gilles Deleuze, Je viens du deux de Dorine Aguilar s’attache à la passion amoureuse : Peut-on rester amoureux de la même personne toute sa vie ? Que se passe-t-il lorsque celle-ci s’éteint ?
« Signes de printemps » : conférence dansée
Conférence dansée d’Olivier Lefrançois, Viens tel que tu es ! propose de découvrir différents types de danses de manière ludique et interactive au travers de démonstrations de danse, d’apports historiques, sociologiques, philosophiques, et de choix musicaux.