DANSE | FESTIVAL

Le MOI de la danse

14 Jan - 07 Fév 2016
Vernissage le 14 Jan 2016

Les Subsistances, lieu culturel lyonnais, organisent Le MOI de la danse, un festival qui s’étale sur presque un mois et durant lequel auront lieu des spectacles de danse, des rencontres avec des chorégraphes et danseurs accomplis, mais aussi des master class, l’occasion d’apprendre un ou deux pas de danse.

Manuel Roque, Alexandre Roccoli, Marco da Silva Ferreira, Cecilia Bengolea, François Chaignaud
Le MOI de la danse

Pendant Le MOI de la danse, Les Subsistances proposent des spectacles, conférences, workshops et master class organisés autour du thème de la construction et de la singularité du geste chorégraphique. Qui suis-je quand je danse? Quelle est mon identité? Quelle est ma singularité? Durant ce festival, il s’agit de voir de la danse, de parler de la danse, sans oublier de danser.

Aux côtés de cinq jeunes chorégraphes, des aînés, figures reconnues, viendront donner leur «petite leçon de danse». Ils interviendront également pour parler de leurs parcours et de leurs expériences en s’appuyant sur des images d’archives. Le public aura notamment l’occasion de rencontrer les chorégraphes Maguy Marin, Mathilde Monnier et La Ribot ainsi que les danseurs Nicolas Le Riche et Clairemarie Osta.

Data de Manuel Roque
Un étrange rocher métallique domine la scène alors qu’un homme à ses côtés s’articule, se désarticule, semblant faire bouger jusqu’au moindre pore de sa peau. Le danseur dans une mobilité des plus singulières semble tour à tour figurer une créature de l’enfer de Jérôme Bosch, un animal mythologique, puis s’évader dans un corps-à-corps avec le sacré.

Longing d’Alexandre Roccoli
Le chorégraphe Alexandre Roccoli a créé Longing en septembre 2014 aux Subsistances. Cette pièce déploie un dispositif chorégraphique et sonore immersif qui explore à la fois le geste ancestral du tissage, le motif de la résistance passive et celui de la tension physique dans la claustration. L’écriture du corps se travaille ici comme un tissage où les motifs se font et se défont, s’effilent, se dénouent dans un mouvement obsessionnel presque halluciné.

Hu(r)mano de Marco da Silva Ferreira
Inspiré de la danse urbaine, Hu(r)mano met en tension le chemin qui mène du «moi humain» au «nous urbain». Dans une gestuelle très novatrice, il souligne et compose regards et postures qui mènent de l’individu, peut-être même de l’individualiste, au jeu de la connexion, au collectif.

Dub Love de Cecilia Bengolea et François Chaignaud
Comme toujours chez Cecilia Bengolea et François Chaignaud, l’inventivité est incandescente, le corps aussi esthétique que politique. Les trois danseurs ont choisi les pointes comme «arme de résistance» et «pour confronter le plaisir de danser au défi de la douleur». À leur habitude, ils déjouent les codes musicaux et chorégraphiques pour tracer un chemin de danse d’une grande originalité.

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