Vendredi 15 janvier au Cèdre, Chenôve: L’homme d’habitude par le chorégraphe Bruno Pradet
Un batteur surréaliste à la poursuite de ses cymbales côtoie un ballet éthéré de ronds de fumée, une danseuse explosive se dissout dans la transe de lucioles colorées, de curieux spéléologues débitent une suite de mots absurdes tandis qu’un impressionnant tourniquet s’emballe à en perdre haleine.
Mardi 19 janvier à la Salle Jacques Fornier / CDN: Sonata Hamlet par Mitia Fedotenko
Sonata Hamlet est un manifeste qui aborde la question de l’individu serré par les mâchoires du rationnel et celle de la frontière qui le sépare du monde de la consommation. Un jeu de rôle avec des états de corps, un corps qui mute, cherche à se frayer un passage dans un monde avec lequel il se trouve en profond désaccord.
Mercredi 20 janvier au Théâtre Mansart / CROUS de Dijon: En souvenir de l’indien par Aude Lachaise
Aude Lachaise s’interroge sur la relation ambiguë des hommes à leur travail, fussent-ils artistes, et même chorégraphes. Elle déroule le récit d’un personnage en souffrance, devenu incapable de réaliser le travail qu’il a pourtant choisi et aimé.
Jeudi 21 janvier à l’atheneum: Vers un protocole de conversation? par Georges Appaix
Il faut parler, mais, c’est tout bête! l’un parle, l’autre pas.
L’autre, ça bouge, ça se meut, ça n’est jamais là où on le croit.
Ça n’est jamais là où c’était l’instant d’avant. Ca vit, l’autre!
Vendredi 22 janvier à la Salle Jacques Fornier / CDN: Tant’amati par Erika Zueneli
Erika Zueneli et Sébastien Jacobs posent un couple dans l’espace et l’observe du coin de l’oeil, entre deux glissements du temps. Une comédie domestique, ironique, douce-amère, un état des lieux (…).
Lundi 25 janvier à l’Auditorium (entrée des artistes): Cartel par Michel Schweizer
En choisissant de s’investir professionnellement dans une activité telle que la danse classique, les interprètes de Cartel se sont assurés la promesse d’une ascèse quotidienne: celle de les entretenir dans une distance permanente avec l’ordre du monde.
Mardi 26 janvier au Théâtre, Scène nationale de Mâcon: Tombouctou déjà -vu par Emmanuelle par Vo Dinh
Une communauté de sept interprètes met à l’épreuve son unité et ses liens. Prise au piège d’une narration qui défile en boucle, elle fait vaciller chaque situation, sachant que la répétition n’interdit ni le déplacement ni la transformation.
Mercredi 27 janvier au Théâtre Mansart / CROUS de Dijon: Tout va bien par Gaetano Battezzato
Seul, face à nous, un clown sans maquillage, bouffon ou saltimbanque, danseur ou acteur, nul ne le sait. Dans sa quête d’un évènement qui tarde à arriver, il renverse- par l’insolence de sa danse- toute la grammaire du théâtre: la crainte devient rire, la réussite défaite, le sacré risible, la mort une tocade.
Jeudi 28 janvier à l’Atheneum: Ruines par Tatiana Julien
Une jeune femme est jetée hors du temps présent, propulsée dans un espace abstrait. On ne sait pas depuis combien de temps elle erre. Elle se situe dans un espace et une temporalité suspendus. Une réalité flottante.
Vendredi 29 janvier à l’Auditorium (entrée des artistes): Qui a tué Lolita? par le Groupe Lolita
Le groupe Lolita tente de réaliser une oeuvre au-delà des clivages habituels, basée sur les années 50 et un genre très représentatif de l’esthétique de cette époque, le thriller de l’après-guerre.
Lundi 1er février au Grand Théâtre: Shake it out par Christian Ubl
En marge du regard convenu sur la tradition, le drapeau et l’appartenance, Christian Ubl interroge la notion d’identité. En convoquant l’héritage immatériel de la danse, il aborde le plateau comme le lieu d’origine et de détournement permettant d’accumuler, de manipuler ces symboles.