25 Arts Seconde

Cette première édition du festival « 25 Arts Seconde » a été composée avec la complicité du Fresnoy et du Festival international du documentaire (Marseille), et avec celle du Wiels, centre d’art contemporain de Bruxelles. Le but est d’ouvrir à la réflexion critique les champs de l’art contemporain et du cinéma — sous la conduite du cinéaste Vincent Dieutre.

(A cause de la pandémie, les films seront exclusivement accessibles en ligne via une plateforme dédiée dont le lien sera prochainement disponible).

• BROGNON ROLLIN. La Mémoire d’Hadrien. Les motifs récurrents de David Brognon et Stéphanie Rollin sont l’enfermement, l’attente et le temps. Leur film La Mémoire d’Hadrien évoque le mur-frontière de 120 km bâti en l’an 122 par l’empereur Hadrien entre l’Angleterre et l’Écosse, pour se prémunir des « barbares».

• JOACHIM OLENDER. Les Joueurs. S’inspirant d’un jeu inventé par le peintre Xavier Noiret-Thomé dans les années 1990, Joachim Olender met en scène une partie de cartes entre quatre artistes qui se livrent à une bataille de cartes postales, reproductions de peintures.

Le Musée de Berlin. Un enfant se perd dans le Musée juif de Berlin. Il erre dans les couloirs de ce lieu de mémoire, entre jeu et cauchemar, pour fuir les démons de son histoire.

• STÉPHANIE ROLAND. Deception Island. Lors de l’expédition antarctique belge (1897-1899) le bateau Belgica s’est trouvé coincé dans les glaces pendant un an, ce qui a provoqué des maladies, des dépressions et même des cas de démences au sein de l’équipage. Le film est une œuvre pluridisciplinaire mêlant performance, travail social, film et installation pour explorer la face invisible d’un mythe de l’exploration belge.

• PÁRIS CANNES. Le Dragon à deux têtes. Pour échapper à la réalité homophobe de leur pays d’origine, deux jumeaux brésiliens vivent en Europe. L’un vit légalement à Bruxelles, mais l’autre, immigré illégal à Berlin, vit comme un fantôme.

• REBECCA JANE ARTHUR. Liberty: An Ephemeral Statute. À travers un récit personnel se penche sur les désirs d’émancipation, d’émigration et d’éducation de l’après 68.

• EVA GIOLO. A Tongue Called Mother. Le film capture les actions et les paroles de trois générations de femmes dans une même famille avec des enfants apprenant à lire à l’école. Il s’agit d’une méditation sur les mots appris et oubliés, d’une capture d’instants de la vie quotidienne, d’une analyse de la naissance du langage et la permanence de la mémoire.

• AMÉLIE DERLON CORDINA. Le Terrier. Dans un monologue vertigineux inspiré du dernier de texte de Kafka, un narrateur mi-animal mi-humain évoque la construction d’un terrier, son refuge. Mais les mots et les lieux s’entremêlent, et le narrateur se révèle menaçant.

Saints’Game. À Bruxelles, une palestinienne, un daghestanais, un islandais et une française se livrent à différentes performances mettant en jeu des histoires séculaires qui ont imprégné la culture occidentale.

• SADDIE CHOUA. Les Chouas #Episode 3.  A partir d’une photo de famille, une saga des Chouas se déploie entre réalité et fiction, considérations personnelles et politiques. Ainsi sont abordés les mécanismes par lesquels le cinéma et l’entertainment cachent souvent la réalité et prennent au piège le spectateur.

25 Arts Seconde. Centre Wallonie-Bruxelles | Paris 127-129 rue Saint-Martin 75004 Paris | 01 53 01 96 96 | www.cwb.fr s.anedda@cwb.fr / d.david@cwb.fr