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Felice Varini au 18, rue Antoine Bourdelle

Un itinéraire photographique à travers le musée Bourdelle, les salles d’exposition et les sites fermés aux visiteurs. Une pièce photographique du projet de Varini. Le travail de l’artiste et la collection du musée y sont traités selon une règle unique, l’œil à égal distance du sol et du sujet.

— Auteur : Felice Varini
— Éditeur : Éditions Paris musées
— Année : 2006
— Format : 11,2 x 16,8 cm
— Illustrations : couleur
— Pages : 288
— Langues : français
— ISBN : 2-87900-956-1
— Prix : 25 €

Présentation
Felice Varini s’installe au musée Bourdelle, 18, rue Antoine Bourdelle, le temps de son exposition. S’il développe depuis plus de vingt-cinq ans un travail d’une cohérence exemplaire, il serait légitime de s’interroger sur la pertinence de sa présence dans un musée dédié à la sculpture. Il est peintre, en effet, et moins familier des musées que des espaces urbains ou privés qui constituent son domaine d’élection.

Il les aborde et les affronte tels qu’il les trouve, réalisant depuis 1978, date de son arrivée à Paris, des œuvres au destin pérenne ou éphémère, visant à rendre visible l’espace dans lequel elles se situent. Son intervention se matérialise à partir d’un point d’observation privilégié qu’il a déterminé à ta hauteur de ses yeux. Son travail s’inscrit dans la tradition de la peinture, le point de vue générant une problématique propre à l’histoire de cette discipline: questions de la forme, de la représentation, de la perspective.

L’on pouvait présumer que sa démarche, fondée sur la rencontre avec un lieu envisagé dans sa globalité, ne manquerait pas d’agir tel un révélateur et d’offrir une approche inédite du musée Bourdelle et des sculptures qu’il abrite.

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions Paris musées — Tous droits réservés)

L’artiste Felice Varini est un artiste suisse contemporain, il est né en 1952 à Locarno et vit à Paris. L’espace architectural est le support premier de sa peinture.
Il intervient in situ dans un lieu chaque fois différent. Il définit un point de vue autour duquel son intervention prend forme. C’est un point de l’espace choisi avec précision, généralement situé à hauteur des yeux et qui offre une vision en perspective particulière.
Le point de vue va fonctionner comme un point de lecture, c’est-à-dire comme un point de départ possible à l’approche de la peinture et de l’espace. La forme peinte est une anamorphose qui devient cohérente quand le spectateur se trouve au point de vue. Lorsque celui-ci sort du point de vue, le travail rencontre l’espace qui engendre une infinité de points de vue sur la forme.
L’œuvre créée résulte de l’ensemble des points de vue que le spectateur peut avoir sur elle.

Traducciòn española : Santiago Borja
English translation : Nicola Taylor

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