Le Consortium Museum met à l’honneur la peinture de Farah Atassi, jeune artiste peintre belge d’origine syrienne dont les œuvres conjuguent le vocabulaire moderniste et des emprunts aux arts populaires. L’exposition présente une douzaine de tableaux qui, comme l’ensemble de la production de Farah Atassi, offrent des compositions figuratives à partir du répertoire formel de l’abstraction.
Peintures récentes de Farah Atassi au Consortium Museum
Dans la continuité de ce que Farah Atassi expérimente depuis deux ans, ces tableaux réinterprètent les genres et sujets classiques de la peinture : les natures mortes, le nu féminin, l’atelier ou encore la musique. L’artiste explorer l’articulation et le vocabulaire formel de ces thèmes dans des peintures entre abstraction et figuration où les motifs géométriques colorés construisent des espaces dans lesquels s’inscrivent des objets.
Une peinture figurative à partir du vocabulaire de l’abstraction
Si le cubisme et le modernisme au sens large sont une source d’inspiration revendiquée par Farah Atassi, sa peinture est également parsemée de références au folklore auquel s’oppose habituellement la peinture moderne. Ainsi des formes issues de la culture amérindienne ou bavaroise sont-elles revisitées avec humour suivant le vocabulaire moderniste.
Farah Atassi revisite des sujets classiques de la peinture
Les récentes peintures de Farah Atassi sont toutes réalisées suivant le même processus. Un espace, structuré par un toit, une ligne d’horizon et un premier niveau est tout d’abord défini et constitue un cadre scénique, le lieu d’une représentation. Tels une scène de théâtre et des décors, ils sont l’espace dans lequel s’inscrivent ensuite les figures ou les objets.