Festival Faits d’hiver 2008
Après trois années d’expansion tous azimuts, le festival a souhaité se resserrer, se concentrer afin de retrouver une certaine convivialité, une ambiance festivalière avec notamment le retour de soirées avec deux programmations dans le même lieu (à 19 heures et 21 heures).
Des théâtres pour la danse
Un nouveau théâtre nous rejoint, le théâtre du Ranelagh, dans le XVIe arrondissement plutôt « sage » quant à la présence de spectacles de danse. A cette première collaboration répondent des partenaires fidèles comme le théâtre Silvia Monfort, le théâtre de la Cité internationale, Mains d’œuvres ou le Centre Wallonie Bruxelles.
Faits d’hiver et micadanses
Le lien entre Faits d’hiver et micadanses est affirmé par une programmation plus soutenue rue Geoffroy l’Asnier et, en partie, issue de résidences s’étant déroulées à micadanses. En soulignant ce passage, il s’agit d’exposer l’étendue des activités de l’association, leur cohérence et pertinence.
Les mythes de la danse à l’honneur
L’édition 2008 flâne du côté des mythes de la danse, sans trop s’y attacher non plus. Mais la présence d’un Swan Lac (le lac des cygnes) particulier – Andy de Groat est un très fin et amusé relecteur —, d’Une belle au bois dormant mâtinée de Ramayana, le tout orchestré par un chorégraphe mexicain travaillant en Belgique — José Besprosvany —, d’une trilogie sur la beauté Show case trilogie par un duo en plein boum — Jérôme Ferron et Frédérike Unger, d’une relecture exigeante mais douce du baroque Soyons baroque !— Nicolas Maloufi en lecteur avisé de Deleuze —, assure une influence référentielle, une acuité originale, un jeu de mémoire.
Les régions à Paris
Le festival Faits d’hiver se pose une nouvelle fois comme une ouverture faite aux équipes artistiques des régions : Yuval Pick de Lyon, Osman Khelili de Rennes, Jérôme Ferron et Frédérike Unger de Rouen, Rita Cioffi de Montpellier, Jean-Pierre Bonomo de Grenoble et Andy de Groat avec le Ballet de l’Opéra d’Avignon. Sans oublier Cindy van Acker de Suisse, José Besprosvany et Joanne Leigthon de Belgique.
Trois semaines de danse à Paris offrant un jeu de pistes esthétique et géographique. Des auteurs à découvrir. Des mythes à écouter. Du corps, des corps, du mouvement. Des yeux. Des trajectoires. Des sourires.
Spectacles
Du 10 au 15 janvier, 20h30, Alban Richard, As far as
Théâtre cité internationale (relâche le dimanche 13)
14 et 15 janvier, 20h30, Jean Gaudin, FluXS.2
Théâtre du Ranelagh
16 et 17 janvier, 20h30, Cindy van Acker, Corps 00 :00 & obvie
Mains d’œuvres
18 et 19 janvier, 20h30, et 20 janvier, 16h00, Andy de Groat, Swan Lac (le lac des cygnes)
Théâtre Silvia Monfort
21 et 22 janvier
19h, Yuval Pick, Living in pieces et Osman Khelili, From ages mains tenant
21h Jérome Ferron/Frédéricke Unger, Show Case trilogie
24 janvier, 20h30, Annie Vigier/Franck Apertet, X-event 0
Micadanses
25 et 26 janvier, 20h30, Andrea Sitter, La cinquième position
Micadanses
27 et 28 janvier, 15h et 20h30, José Besprosvany, La Belle au bois de Dandaka
Théâtre du Ranelagh
29 et 30 janvier
19h, Joanne Leighton, Made in Taïwan
21h, Rita Cioffi, Pas de deux
Centre Wallonie Bruxelles
31 janvier et 1er février
19h Ali Fekih, Des équilibres, et Jean-Pierre Bonomo, Ceci est mon corps
21h Nicolas Maloufi, Soyons Baroque !
Micadanses