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Faire école (ou la refaire?)

Que transmettre et comment, à l’époque de l’art-en-général ? L’école d’art est-elle le lieu le plus judicieux pour cette construction de la mémoire? Et est-ce seulement à elle de former des artistes? Dans ces pages traversées par une véritable passion de la transmission se trame aussi le désir on ne peut plus ardent - et urgent - d’inventer une tradition.

Information

Présentation
Thierry de Duve
Faire école (ou la refaire?)

Transmettre, créer: deux termes qui, dans quelque ordre qu’on les mette, résument l’équation que toute école d’art est amenée à résoudre. Un défi que cette édition revue et fortement augmentée de Faire école (1992) – un ouvrage qui n’a rien perdu de son acuité et de son actualité – pense à partir de la longue expérience de son auteur dans l’enseignement artistique.
Depuis la création de l’Erg (École de recherches graphiques) en 1972, à Bruxelles, qui est ici analysée pour la première fois, jusqu’aux expériences récentes menées à l’Institut Saint-Lucas de Gand, en passant par le projet de création de l’École des beaux-arts de la Ville de Paris, brutalement interrompu en 1993, Thierry de Duve n’a cessé de militer pour des réformes de fond dans la manière de former les artistes plasticiens.

Ce livre véritablement écrit, analyse la transmission comme condition de la création non seulement sous l’angle de la pratique mais aussi sous celui de l’histoire. Ainsi trouvera-t-on dans ce volume l’esquisse d’une généalogie des avant-gardes articulée sur les rapports entre les artistes et le prince (Allemagne) ou la puissance publique (France), d’où l’auteur dégage deux modèles de légitimation franchement opposés – un contraste dont le pouvoir de provocation devrait de toute évidence faire débat.

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