Communiqué de presse
Fabrice Hyber
Conférence
Samedi 23 mai. 17h.
L’entreprise comme lieu d’inspiration.
« L’idée est de présenter la ou les nécessités d’apparition des échanges maintenant existant des liens entre les « entreprises » et les artistes. Cela s’accompagne d’images de certains de mes projets ainsi que de définition de l’entreprise, du commerce de l’art, de l’écologie mentale ainsi que des dépenses spirituelles…. » Fabrice Hyber
L’ensemble de l’œuvre de Fabrice Hyber est conçu sous la forme d’un gigantesque rhizome qui se développe sur un principe d’échos. En procédant par accumulations, hybridations, mutations l’artiste opère de constants glissements entre des domaines extrêmement divers.
Chaque œuvre n’est qu’une étape intermédiaire et évolutive de ce « work in progress » qui se répand comme une prolifération de la pensée, établissant des liens et des échanges qui donnent ensuite lieu à d’autres articulations.
En 2001, Fabrice Hyber imagine à Tokyo le premier des C’hyber rallyes, le second aura lieu la même année à Vassivière en Limousin. En 2002, ce sera au tour de plus de quatre cents parisiens de battre le pavé de la capitale pour le Paris c’hyber rallye organisé avec le Musée d’art moderne de la Ville.
Passionné par les concepts de rhizome et de prolifération, l’artiste pense le c’hyber rallye comme une œuvre : un réseau d’échanges actifs et durables entre l’œuvre d’art, l’environnement et le public. En disséminant ses Pofs dans la ville, Hyber partage avec les concurrents la vision qu’il en a et leur offre une possibilité de s’immerger de manière ludique et sensitive dans son univers.
La même année, pour l’ouverture du Laboratoire, nouveau lieu parisien consacré à l’art/science, Fabrice Hyber présente Matière à penser / Food for thought. Née de sa rencontre avec le professeur Robert Langer, cette exposition est le fruit d’un dialogue entre un artiste et un scientifique autour d’un sujet unique : la transformation des cellules souches et le contexte lié à leur développement.
Fabrice Hyber valorise le rôle de l’artiste comme réalisateur, entrepreneur et médiateur, toujours sur plusieurs projets à la fois, il multiplie ses œuvres en rhizomes, s’inspirant ainsi de la manière dont se développent les systèmes cellulaires de nombre d’organismes vivants, systèmes de flux irrigants, nourrissants,