L’exposition « Take it as it comes » à la galerie Claire Gastaud, à Clermont-Ferrand, présente plusieurs séries d’aquarelles et d’acryliques sur toile de Fabien Verschaere ainsi qu’une grande fresque inédite que l’artiste réalisera sur les murs de la galerie. L’occasion de découvrir l’univers singulier d’un artiste français devenu en une quinzaine d’années une figure majeure de la scène artistique contemporaine.
« Take it as it comes » : Fabien Verschaere à la galerie Claire Gastaud
Le monde pictural de Fabien Verschaere repose sur l’association de différentes traditions stylistiques telles que le graffiti, la fresque, la figuration enfantine, l’imagerie médiévale, et de multiples références allant de la littérature et de l’histoire de la peinture à la culture populaire en passant par les mythologies africaines ou encore la psychanalyse. Ces emprunts des plus hétéroclites donnent naissance à un langage plastique et une mythologie personnels étonnamment cohérents et éminemment contemporains et poétiques.
Aquarelles, acryliques sur toile et fresque murale de Fabien Verschaere
L’exposition réunit des séries d’aquarelles et acryliques sur toile comme Tell me et Fairy Tales and me. L’aquarelle, médium dévalorisé dans l’histoire récente de l’art, témoigne du recours de Fabien Verschaere à des supports et des pratiques traditionnellement considérés comme mineurs. Surtout, elle participe d’un monde foisonnant dans lequel la même attention est portée au banal qu’au merveilleux, au quotidien qu’au mythique.
Fabien Verschaere : un univers nourri de références historico-culturelles
A travers les grandes installations oniriques, les dessins, aquarelles, séries de tableaux et fresques murales monumentales qu’il déploie, Fabien Verschaere réalise une synthèse subtile d’une entière connexion au temps présent et d’une profonde imprégnation de références historico-culturelles. Ses vastes narrations colorées peuplées de figures fantastiques et imaginaires qui ne laissent aucune place au vide sont autant le fruit d’une enfance et d’un corps meurtris par la maladie que l’expression de la condition humaine et de tous ses paradoxes.