«Les plaques gravées sont à l’origine de mon travail sur l’espace et se sont développées parallèlement aux constructions en craie. Elles mettent en jeu, dans un espace bidimensionnel, les caractéristiques que l’on retrouve dans les constructions de dimension architecturale : l’occupation de l’espace, la mobilité, la présence du corps, la lumière.
Les plaques de zinc, cuivre ou laiton sont recouvertes d’un vernis coloré, puis gravées avec des pointes de métal. Chaque trait lumineux correspond à un geste et une entaille dans la plaque. Celle-ci est ainsi recouverte d’une infinité de traits, gravés dans toutes les directions. La structure mobile qui en résulte varie en fonction de la source lumineuse et du déplacement du spectateur (…).
(…) La marche dans les constructions fait écho au geste sur les plaques. Le trait lumineux du métal entaillé prend corps dans le mur en craie. La multiplication des parois et des couloirs développe dans l’espace tridimensionnel, l’entrelacs lumineux et bidimensionnel des plaques gravées.»
Laurent Pariente
Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Emmanuel Posnic sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.
critique
Laurent Pariente