Communiqué de presse
Jean-Pierre Bertin-Maghit
La proposition de Jean-Pierre Bertin-Maghit s’organise autour de trois thèmes qui ont accroché son regard. Le corps qui danse. L’appel du lointain. L’homme et la ville.
Temps de pause, profondeur de champ, contraste lumineux cernent ses choix avec pour exclusives le noir, les gris, le blanc. Papillotements de la lumière sur le sol mais opacité des ciels d’hiver.
La rigidité des structures autorise les flous, les déformations, des arrières plans ou premiers plans. Diagonales, obliques, perpendiculaires épinglent traversée, envol des corps, cadences des pieds frappant le sol où s’arrachant à l’apesanteur.
Devant l’illimité, l’homme pose la transition d’une grille, d’une jetée. Dresse-t-il une barrière pour retenir son élan ou va-t-il utiliser ce tremplin pour le favoriser ?
Lieux de rencontre ou de départ témoignent de son rapport avec la ville, sombre comme une menace ou claire comme un appel. Où place-t-on le voyageur, à l’intérieur de la station ou à l’extérieur de la rame ? Ailleurs, le corps bondissant, chutant, pirouettant nargue le cadre qui l’emprisonne.
Le cheminement du photographe enclôt le lieu comme pour mieux l’ouvrir au regard. Jean-Pierre Bertin-Maghit joue à brouiller les repères entre intérieur et extérieur.
Françoise DenoyelleÂ