Au moins 14 photographies représentant des enfants, des femmes et des hommes d’ici et d’ailleurs, pris dans la tourmente des guerres, de la famine, des catastrophes et de l’exil, ont été lacérées à coup de couteau, et trois totems en bois, supports de l’exposition, ont été détruits.
C’est le témoignage engagé du photojournaliste français d’origine iranienne Reza Deghati qui est ainsi dévasté.
Informé de cet acte alors qu’il est en reportage à l’étranger, Reza s’est déclaré profondément blessé par cet acte de vandalisme qui «ôte leur dignité à des êtres en souffrance qui m’ont confié leur histoire pour que je les porte à travers mes témoignages visuels.»
Reza a ajouté: «L exposition «Une terre, une Famille» se veut un appel à la tolérance, au respect des membres de notre famille d’humains au-delà des frontières et des différences.»
Les tirages intacts devraient être réexposées sous peu à l’Hôtel de ville de Saint-Sébastien-sur-Loire.
L’appel à la tolérance continue malgré le saccage.
C’est ce qu’on appelle résister.