Aram Dervent
Euphrate
Euphrate est tiré de la série Paysages de Mémoires, un travail photographique basé sur les lieux de mémoires. Deux autres volets la constituent tel que «Les Nationales» pour la mémoire collective et «Les Transversales» pour la mémoire particulière. De la mémoire, la photographie est l’archétype. Symboles et métaphores — à valeur évocatrice — sont des chaînons qui unissent les trois séries. Euphrates emprunte le chemin de la déportation arménienne en Syrie le long des fleuves Ehphrates et Khabour.
Les photographies cherchent à puiser dans la nudité de l’espace les signes, symboles et métaphores dont la mémoire s’est revêtue. Un espace où la mémoire s’évanouit dans un paysage qui s’ouvre comme une blessure. C’est autant le photographe que l’Arménien, porteur de l’ordre du collectif, de la nation comme du sentiment de l’intime, du filial, qui appréhende les paysage de mémoire, impressionne la pellicule tout comme la mémoire archive images et sentiments. Quelle est la part de réalité dans le souvenir? Où se situe la limite entre souvenir et illusion? Dans leurs perverses complicités harmonieuses et rassurantes avec rêve et fantasme.
En collaboration avec le réseau Adèle
Vernissage
Vendredi 7 septembre 2012 Ã 18h30