L’exposition « Seconde chance » de Eugène Barricade est principalement consacrée aux icônes et aux figures des années 70 et 80, période faste dans les domaines du graphisme, de la musique, du cinéma. Mais aussi dans le domaine de l’art avec l’apparition d’une nouvelle génération d’artistes, celle des street-artistes à laquelle appartient précisément Eugène Barricade.
Eugène Barricade, un street artiste
A la différence des artistes contemporains, les street-artistes inscrivent à partir des années 70 et 80 leurs œuvres de plain-pied dans l’histoire sociale, culturelle et politique du moment — dans la rue! Ils inventent de nouvelles pratiques artistiques, de nouvelles images dont l’esthétique soutient une critique sociale souvent acerbe.
Une esthétique de la pop-culture
C’est ainsi qu’Eugène Barricade peint souvent sur des supports atypiques et urbains, tels que des panneaux de signalisations. Ce choix esthétique est double: il détourne ironiquement les interdits que symbolisent les ces panneaux du code de la route, tout en inscrivant ses œuvres dans l’univers de la rue et de la pop-culture.
Cette pop-culture de Eugène Barricade a ses héros: les Rolling Stone, Jean Gabin, Edith Piaf, Louis de Funès, Michou, Serge Gainsbourg, etc. Mais elle est aussi critique vis-à -vis des puissants dont Coca-Cola quand le Coke, que l’on boit, est traité comme de la coke, qui se sniffe…