Michou Strauch
Etudes de drapés
Un simple autofocus toujours disponible pour capter un «moment intégral de vie», une sensibilité nourrie de citations classiques, le goût des drapés ambigus ceignant les
hanches de la statuaire à la simple serviette de bain.
Tout est question de regard et de talent. La finesse de l’approche, le sens aigu du vivant, de la part de lumière et de la part d’ombre dans l’image autant que dans le désir, l’interrogation de l’identité féminine, se conjuguent dans un hommage apollinien à l’appareil photo.
Il est «cet objet extraordinaire» permettant de saisir et réinterpréter le réel d’un même déclic.
Michou Strauch combine rigueur et discrétion à l’instar de la sobriété voluptueuse des rivages méditerranéens. Ses tirages soignés utilisent parfois l’autoportrait, comme une commodité opérationnelle bien plus que comme théâtre de l’intime.
Littérature, peinture et photographie se combinent dans une œuvre cohérente sans redondance.