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Etranges Songes

31 Jan - 03 Mar 2007
Vernissage le 30 Jan 2007

Etranges Songes réunit des artistes aux pratiques fort différentes, mais dont les œuvres entraînent le spectateur en deça du visible, du quotidien, même si ce dernier constitue leur point de départ.

Communiqué de presse

Dominique Dehais, Laurent Fiévet, Céline Marot, Vittorio Roerade, Jacqueline Taïb, Jérôme Touron

Etranges Songes

Etranges Songes réunit des artistes aux pratiques fort différentes, mais dont les œuvres entraînent le spectateur en deça du visible, du quotidien, même s’ils s’en servent comme point de départ. Lorsque Jacqueline Taïb peint des «chantiers», ils ne sont que prétexte à la peinture. Comme le soulignait Jean-Luc Chalumeau,* «…c’est l’aménagement de l’espace qui l’intéresse. En l’occurrence, l’espace de la peinture : une peinture qui serait «en cours de construction» »…

Vittorio Roerade (il a bénéficié l’été dernier d’une exposition au GEM, Musée d’Art Contemporain de La Haye) s’intéresse dernièrement à la physique quantique et aux théories du chaos : «We are all made of star dust», dit-il. «The difference between humans and animals is relatively small ; all life is connected» : de ces réflexions sont nées ses dernières peintures, où des créatures hybrides — mêlant l’humain à l’animal — rehaussées de paillettes disputent l’inquiétant au séduisant.

Laurent Fiévet et Céline Marot explorent les champs du songe et de la mémoire, Laurent Fiévet avec l’installation vidéo Pandore, mettant notamment en scène quelques fragments des Oiseaux d’Hitchcock dans une installation inter-active, tandis que Céline Marot, avec les photos de la série «Monstres et Merveilles» distille candeur et cruauté, à moins qu’elle n’évoque l’inconnu par le biais d’une salle du Muséum d’Histoire naturelle..

Dominique Dehais nous entraîne vers d’utopiques aires de repos, ou bien dissèque avec humour et cynisme les ressorts de nos relations affectives, économiques, spatiales, grâce à des schémas dont le graphisme est emprunté à celui des grandes entreprises industrielles.
Jérôme Touron, enfin, élabore des installations fragiles, intrigue le spectateur par des mots flottants sur des structures légères, des nimbes de couleurs…générés par un adhésif invisible, ou des fleurs éternelles à la corolle orangée de minium.**

*in revue Verso n°38, Dossier Jacqueline Taïb, juillet 2005
** Installation dans le jardin de la Maison des Arts à Malakoff

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