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Etienne Pressager

15 Jan - 28 Fév 2009
Vernissage le 15 Jan 2009

Les œuvres d’Etienne Pressager partent souvent de réflexions liées au langage et flirtent parfois avec le graphisme. Sous la forme d’énigmes, il fait jouer le mot avec l’image. Les lettres de l’alphabet deviennent sculptures, jeux de mots, pliages, dépliages, langages et sonorités.

Communiqué de presse
Etienne Pressager
Etienne Pressager

Au 2ème étage
Les œuvres d’Etienne Pressager partent souvent de réflexions liées au langage et flirtent parfois avec le graphisme. Sous la forme d’énigmes, il fait jouer le mot avec l’image, comme “la chemise du dimanche“  où les jours de la semaine s’accordent aux boutons d’une chemise en coton et où le dernier jour, di-manche, se prend à divaguer sur une des manches. Les dessins tels que Phalanges et syllabes ou “E comme exception” soulignent la difficulté de faire coïncider harmonieusement  la structure du corps et celle de la langue.

Les lettres de l’alphabet deviennent sculptures, comme avec “huit jours de l’alphabet ”, jeux de mots, pliages, dépliages (“Dans les plis”), langages et sonorités.

Œ,œ met en scène très simplement l’homophonie de “Œ” et “œufs dans l’eau”. L’Œ capitale marque un bocal contenant deux gros œufs d’autruche plongés dans l’eau et l’œ minuscule marque un bocal identique rempli d’eau et de nombreux petits œufs de poule. Le E dans le O n’a qu’à bien se tenir.

Entre promenades linguistiques ou digestions du langage, les “Promenades digestives” associent des aquarelles de restes de repas et de menus objets ramassés en promenade. Posées sur la même feuille, les touches d’essais des couleurs d’aquarelle interdisent tout espace crédible mais tentent d’associer le plaisir de la peinture à ceux du repas et de la promenade.   

L’humour consommé et l’esprit critique des propositions d’Etienne Pressager nous permettent de ”faire décoller la surface des choses et d’en intensifier la présence, donc les possibles, en dehors de toute convention ou signification, comme une projection – de l’expérience poétique et imaginaire sur l’arc de la pensée vagabonde. (Extrait du texte ”la dimension spectraculaire et magigantesque du monde (le réel reste à inventer) ” de Charles-Arthur Boyer.

Vernissage
Jeudi 15 janvier 2009. 18h-20h. 

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