L’exposition « Estructuras resonantes », au CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux, présente des peintures et installations d’Oscar Murillo. Ces Å“uvres qui octroient une large place aux matériaux de récupération s’inscrivent parfaitement dans le cadre de l’édition 2017 de la programmation Satellite, intitulée « L’économie du vivant ».
Les installations hybrides d’Oscar Murillo sont propices à l’immersion
Les œuvres d’Oscar Murillo intègrent une large variété de médiums, techniques et matériaux entre lesquels se tissent des interactions pour parvenir à des installations hybrides propices à l’immersion. Elles relèvent d’une démarche ouverte qui ne se limite pas à un mode de monstration ni à une sorte de lieu mais au contraire vise une pratique de la création élargie à la performance, à l’intervention publique et à l’interactivité avec le spectateur.
Les installations d’Oscar Murillo, croisements entre sculpture, peinture et vidéo, recourent également à une grande diversité de matériaux : objets recyclés, éléments textuels ou encore fragments issus de son atelier. Ainsi les tableaux de grand format sont–ils des patchworks constitués de grossiers fragments textiles, de bribes de texte, de déchets et poussières issues de son atelier. En leur sein s’amalgament acte créatif, performance et chaos.
Oscar Murillo, une pratique créative qui repose sur le recyclage
Les films d’Oscar Murillo prennent l’allure de simples enregistrements du réel : de longs plans renvoient sans but apparent des lieux, des activités, des événements, sans que l’on remarque, à première vue, des détails que la caméra saisit. Puis peu à peu, les yeux du spectateur adoptent le point de vue l’artiste et le glissement de perspective génère une tension entre l’expérience directe et indirecte.
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