— Auteur : Michèle Pichon
— Éditeur : L’Harmattan, Paris
— Collection : Épistémologie et philosophie des sciences
— Année : 2005
— Format : 15,50 x 24 cm
— Illustrations : aucune
— Pages : 254
— Langue : français
— ISBN : 2-7475-8318-X
— Prix : 23 €
Présentation
Lorsque l’imagination du peintre pénètre dans l’intimité des substances élémentaires, de l’air, de l’eau, de la terre ou du feu, quelles images picturales produit sa rêverie? Qu’en est-il lorsque sa démarche s’inscrit dans le cadre de l’Abstraction?
L’utilisation des travaux de Gaston Bachelard sur l’imagination matérielle pour aborder l’étude du Naturalisme abstrait, plus particulièrement de ses tendances «élémentaristes», permet de mettre en évidence le rôle singulier et éminent d’un courant trop souvent considéré comme un avatar impur de l’Abstraction en raison de son appartenance en apparence contradictoire à la fois au Naturalisme et à l’Abstraction.
Dès les années 1950, certains peintres ont construit un nouvel espace qui devait être un peu plus tard conceptualisé et théorisé par les mathématiciens et les physiciens. Par cette démarche, ils ont exprimé les relations ambivalentes et conflictuelles de l’homme du XXe siècle avec la nature.
(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions L’Harmattan — Tous droits réservés)
L’auteur
Michèle Pichon est agrégée de philosophie et docteur en philosophie. Elle travaille en collaboration avec des peintres et des plasticiens et a rédigé divers articles sur l’Abstraction naturaliste ainsi que sur l’utilisation de l’outil informatique et de la géométrie fractale dans les arts plastiques.